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    Esperance trouée de la tête aux pieds
    Là-bas, à l'autre bout du monde
    Ensorcelé par ce pur vélin cousu comme il vous sied
    De vaines nuées d'insectes couvrent l'écriture ronde

    Applatie dans les angles à l'arrivée de la charrue
    Les graines retrouvées parsement les sillages
    Encore chauds quand la terre s'ouvre sous la lame nue
    A la sueur du conducteur au sommet de sa rage

    Dernières paroles échangées avec le peuple amnésique
    Sûr du pire en l'attente magique d'un nouvel empire
    Où les brisures de l'ennui font de plus en plus chic
    Sur des avenues éclairées par des statues de cire

    Espace cyclopéen où l'avenir est en fuite
    Vers un autre rivage idéalisé en un clin d'oeil
    Pourvu que dans cet autre lieu il y ait une suite
    Fantasmée en silence à l'orée de notre deuil.

     


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    Cela fait longtemps qu'au bout de cet enfer
    Maintenant blanc comme neige, j'ai trouvé mon île
    A tire d'aile applati souffle coupé tu arrives à l'il
    Et toi mon elle me laisse tournoyer seul dans l'air


    Tourner en rond pour rouler les R
    Loin des regards vus d'antant dans ton âme
    Surface liquide aux bords froids je te damne
    Au rythme régulier des vagues de l'amer



    Ton silence surgit au fond d' une faible flamme
    Engourdie mais brûlante au creux de mon crâne
    Echappée de lointaines idées en panne
    Revues et corrigées à grand renfort de mon charme

    Les formes éthérées flottent sur ce plan aux faces livides
    De celles parfois un jour croisées dans une autre zone
    Tandis qu'à mille lieux la licorne à nouveau me pardonne
    Au matin sur mon oreiller baigner de larme limpides.

     


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    A trop vouloir saigner
    Sur de fausses blessures devenues brasiers
    J'entends rire les cigognes des enfants
    Plus aucun bébés n'arrivent par les voies fausses en blanc

    Descendu d'un nuage crevé au détour des pavés
    Par l'incommensurable paix agitée par ceux des tombes
    Arraché en ce jour jusqu'à se morfondre
    Oubli toutes ces guerres en silence s'il te plait

    Redescends l'être mort d'un étage
    Et goutte sur le champs à mon breuvage
    Donner tête baissée de-çi de-là en partage
    Pour exorciser ce léger coup de rage

    Corps couvert de plaies, d'hématomes
    Engagé éternellement enragé dans des tourments infinis
    J'éructe quelques sylllabes au milieu du volcan du ma vie
    La chaleur est intense dans le coeur de l'homme


    Recouvre moi à la fin de ce baiser d'amour
    Attrappe au virage toutes les images
    Un jour oubliées au fond de mon passé en cage
    Si souvent évacué sous des coups de tambours

    S'enflamment lentement sur la grêve
    Mes derniers mots devenus rêves
    D'ici où d'ailleurs naissent des idées noires
    Pour mieux perdre mes mots recouverts de l'épais brouillard.


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    La horde des princes tristes nourrit mon errance
    Dans moins de deux les étoiles cesseront de briller
    Toute fin engendre en elle un commencement ignoré
    Avance jusqu'au précipice, la solitude vient après l'absence

    En fin de tout, de nul part surgit le néant
    Accroché à la foi tu crois et perçois ma confiance
    L'aube apporte probablement une nuée d'espérance
    Convoitée par des armées en quête de mécréants

    Hurlez sur mon tombeau qu'advienne ma démence
    Sur votre propre tempo battront à nouveau mes rares veines
    A la recherche d'énergie pure venue de la scène
    D'ici peu les jours comme les nuits n'auront plus d'importance

    Tire sur les médailles gagnées grâce à ces morts
    La force fait loi quand tu obéis à cette dégénérescence
    Certe tu peux manger mais mesure notre souffrance
    Toutes ces merveilles et victuailles me sorte par les pores.
     


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    Entre la mort facile et le vide
    Autant dès le départ choisir les deux
    Si cela est impossible ou perfide
    Alors sur le champs fais un voeux

    Une ode aux caresse fébriles
    Capter dans le regard de tes yeux
    Où les pointes noires dérivent sur ce fil
    Dans l'instant grave à moitié creux

    Où mêmes les heures se défilent
    Pour rejoindre à la nage une autre errance
    De celle mainte fois désséchée sur cette île
    Par des pensées enchaînées par l'absence

    D'émotions quadrillées sur un livre
    Où arpentent des princes et puis des gueux
    Bousculés par des vies devenues inutiles
    Quand vous faites semblant d'être heureux.
     


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