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Par Dhimwoe le 21 Novembre 2007 à 08:44
L'absolue nécéssité d' Être en continu
Pour voir, sentir et entendre un univers
Remplis de pousses vertes entre les pierres
Dans un mouvement chaotique en quête d'absolu
La perpétuelle activité de croissance est liée à ce monde
Le premier et dernier né passe de la neige au feu
Mourir et donner à l'autre une place pour ces voeux
Dans un espace infini, terrible où les mots abondent
Partie d'un néant comblé par nous deux
J'accroche des mots vides aux rayons des étoiles
Apperçues au plus profond de la nuit dans un râle
Couvert des échos venus des demeures couvertes de bleus
Chacun meuble le lieu de sa subjectivité
Reprise en choeur dans des ilôts d'interprétations
Ils se rapprochent d'une vérité, produit de nos visions
Et se soudent à une parcelle de vie quand bon leur plaît.
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Par Dhimwoe le 15 Novembre 2007 à 06:08
Cet antre vide est à ce moment divin
Là, j'érige à long terme des formes à l'unisson
Coupées par endroit des lumières de ma faim
Leurs intenses reflets lunaires oscillent dans les grands fonds
De mes rives accidentées bordées de récifs
D'où provient une douleur oubliée et rien d'autre
Sur ce lieu abominable où crèvent tes pleurs tardifs
Tristes rites illusoires qui un jour furent les notres
A peine nos traces croisées et déjà le bruit s'efface
D'heures en heures se perdent les clefs de nos envies
De nos pas d'âmes défuntes en plein jour on s'enlasse
Il reste peut-être dans un fond froid des flocons de non dits
Gravés de bleus dans la mémoire de nos chaires
Ressurgissent des ponts pour traverser ce néant
Noyés dans le fleuve du desespoir de plaire
Nous baignons inconnus tels deux passants
A quel désordre de l'esprit
Vient-on trop tôt ou jamais ?
Pour réprendre notre mal être incompris
Où se dire seulement " c'est bien fait ! "
L'être aimé disparaît sous des colliers d'arrogance
Mainte fois portés pour se croire protégé
De ses propres craintes d'être dans l'errance
Et fermer les volets de son esprit alliéné
Les neiges restent éternelles à sa propre demande
Et en l'Autre nous puisons une quête absolue
Pour exister encore un peu, faire parti de la bande
Des navigateurs rencontrés sur les mers en mu.
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Par Dhimwoe le 10 Novembre 2007 à 08:38
Les chants fragiles vibrent dans les branches
Où les rares feuilles agonisent au dernier coup de vent
Se faufilent des corps raidis sur les prairies blanches
Par le froid continental ce jour omniprésent
Au loin l'écho des cris rauques résonne
C'est l'heure où les loups traversent la forêt de pins
Ils courent à vive allure langues pendues et lui est aphone
Cet enfant a pourtant croisés leurs traces en chemin
Les flocons recouvrent petit à petit le sang
La lutte devient rude dans ce désert de mots
Par la coutume le silence croise des faux semblant
De ceux mille fois répétés pour faire des ronds dans l'eau
Des secrets viciés clous les planches des maisons
Règne en ce lieu l'absence d'un échange de vie
A y regarder de prés jaillissent de-ci de-là des floraisons
D'espoir, d'épanouissement surgit de cette nuit.
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Par Dhimwoe le 4 Novembre 2007 à 11:30
Dans un espace apprivoisé au fil du temps donné
La source de vie intarrissable continue à couler
D'un flot régulier au rythme des secondes mon coeur bat
Mes envies indéfiniment criées aux éclats
Comme si ce long chemin déjà parcouru avant
Etait un fragment à compléter des jours durant
Les vagues de mes réflexions à leurs rythmes avancent
Vers une terra nostra inconnue mais cependant peuplée de chance
Les tours et détours de mon existence à venir
Auront sûrement des phases de plaisirs
Quoi qu'il en soit j'en suis sûr, au moment voulu
Ma source personnelle pourra être interrompue
Toute pulsion naît un jour et puis meurt
En des circonstances maintenant liées à la peur
De devoir flétrir trop tôt faute d'avoir existé
Hors d'un fantasme prolongé dans cette tour d'ivoire.
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Par Dhimwoe le 30 Octobre 2007 à 08:23
Tandis que je longeais les bras de la mer
Tes pas s'effaçaient petit à petit dans le sable fin
Le même qui hier encore recouvrait tes mains
Sur ce fil en mouvement je pourrais mieux faire
A marcher de plus en plus seul loin des dunes
La tête située entre le marteau et l'enclume
Chacun cherche la lumière qu'ici bas je rallume
Sur ces terres éclairées par un croissant de lune
Sourd dans ma cage je compte les pétales
Enlevés un à un à la recherche du milieu
Les fleurs dénudées ont un parfum creux
De ceux parés de tristesse et d'adieux fatales
L'océan a maintenant noyé l'ensemble de nos souvenirs
Il n'y a plus rien allons nous revivre plongés dans nos yeux
Les mêmes instants fragiles où nous marchions à deux ?
Pour moi c'est réglé je n'ai plus rien à dire.
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