• Le phare

    Le verre brisé éclabousse votre esprit

    Exécuté sur une autoroute de la nuit

    Rien n'est pourtant à ce moment là à ouïr

    Alors pourquoi resterions nous là à ne rien dire

     

    Tant de ces choses là prêtent à écrire

    Face aux vents nous connaissons le pire

    Coucher la plume en métal sur le côté

    Pour mieux caresser à fleur de peau le papier

     

     

    N'essayez pas de me dire votre solitude

    Elle brille au coin de vos cernes en inquiétude

    Laisser là courir et perdre haleine

    Au bout d'un temps elle sortira de vos veines

     

    Ne chercher pas raison dans ces ténèbres

    Vous n'aimeriez pas ce qu'autre pourrait perdre

    Vous penseriez être seul enchainé dans votre rage

    Vous n'êtes pourtant dans la houle qu'un visage

     

    Sans pour autant être n'importe qui

    Seulement celui à qui je dis tu aujourd'hui

    N'essaie plus de mettre en avant ta solitude

    Elle a trop souvent meublé nos interludes

     

    Tu me l'a si souvent entendu dire

    Autour de nous nous trouvons toujours pire

    Nous pourrions toujours être de cette façon

    Éclairons le chemin des vagues à l'unisson.

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 28 Décembre 2012 à 08:59
    Bravo!
    Vous avez une belle plume!
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