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    Un cris rageur a étouffé mes humeurs
    Dans un derniers coups d'éclat traumatique
    Disséminer à l'aune des frilositées fantasmatiques
    Les gouttes de sens coulent le long de mes images en couleur

    L'évacuation s'effectue par des portes cachées derrières mes livres
    Les écritures masquent le phénomène de déchirure
    Où s'amoncellent des feuilles des fautes et des ratures
    Pour un peuple en naufrage je remonterais bien sur ce bateau ivre

    Entre les vagues des formes ovoïdes emplissent mes mains
    Recouvertes de lignes et prêtent à toucher soie et satin
    Dans un coin d'ombre pour être à l'abris des matins
    Trop violents à l'approche rêvée de mon hivers si lointain

    Les histoires dans un océan de déjà vu se repètent
    Le programme de l'amer salée tourne en boucle dans l'Aïon
    Monstres et héros se dessinent dans un horizon
    Tant de fois touché du doigt mais jamais atteind jusqu'au faite


    Un nuage en pause à mes côtés cligne des yeux
    Si je le pouvais je monterais à son bord
    Et me laisserais guider jusqu'à bon port
    Pour enfin m'endormir au sommet de mes voeux.


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    Revoir un jour l'existence  autrement m'arrange
    Prendre le temps de se remettre en cause
    Eviter à tout prix routine et overdose
    De mots répétés quand plus rien ne change

    Aggraver son cas  avec nonchalance
    Réduire à néant des nuits et des jours
    A se chercher dans un tunnel  de poids lourds
    Ecartelé dans des songes où tu penses


    Même après des années de sommeil
    L'énergie reste désormais à la manque
    Les sentiments écorchés culminent et me flanquent
    Des sueurs et des peurs à nul autre pareil

    Réduire tout espoir à l'infime quantité négligeable
    Parcourir les mystères du monde fait d'éponge
    En tenu de pluie prêt aux acides qui nous rongent
    Pour évacuer en ta présence les vers les plus louables

    Le nuit et le silence  sillonnent cette interlude
    Appelé vie quand la flamme de l'envie s'anime
    Et tout à coup notre semblant d'espoir s'envenime
    Dans des rouages maintes fois couvert d'incertitude.

    Un ange baroque te donne innocement la clé
    Des songes où courent et crépite le feu
    Observé en stéréo au fond de tes yeux
    Où l'amour efface l'espoir et l'illusion du danger.

     


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    Ecrits de jadis sur des parchemins perdus
    Les consciences apaisées se réduisent à néant
    Dans une exposition où les flash laissent un blanc
    Et se reflètent sur des glaces à perte de vu

    En plusde ces détours labyrinthiques
    Couvent des erreurs en des méandres obscurs
    Sillonnés d'ombres ailées dessinées sur un mur
    Autour de rêves en ruines d'un genre apocalyptique

    Les restes de blocs de granit couvrent ces catacombes
    Entrée des royaumes aujourd'hui oubliés parce que tu
    D'où dépassent à quelques endroits des fragments de statuts
    Titanesques autrefois, sculptées dans le marbre de leur tombe

    Le sort de vieux projets choit dans les vestiges tout autour
    De leurres construits par des croyants incrédules
    L'horizon parfait coloré de bleu tiens dans l'espace de ta bulle
    Le suivant recouvre de sable le construit d'un seul jour.

     


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    De l'écran noir germent des idées blanches
    Enchainées contre la peur par des couleurs synthétiques
    Conçuent aux entournurent de claviers ergonomiques
    Reliés à des programmes en boucle longuement écrits

    Les signes se relient entre eux petit à petit
    En l'éclat d'un instant aussi court soit-il
    Les travaux réguliers produisent des décors futiles
    Aux vies consacrées à la pousse de nos fruits

    Sorties d'un vouloir commencé à deux
    A regarder de près les anges sont bien passés
    Ils ont laissé là de quoi nourrir notre près carré
    Pour encore un peu meubler l'étincelle de tes yeux

    Dans ce regard présent voguent en douceur des songes
    Produits naturellement d'une imagination fertile
    Où germent des chants venus d'une lointaine île
    Rencontrer par hasard au moment ou je plonge.

     


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    Mes déplacements en borderline s'enchainent
    Sous les spots brulants  étoilés de la lumière
    Intensité légère raisonnée par des formes
    Rouages silencieux attisés par la norme

    Défi insensée lancé dans l'air du temps
    Pour un instant seulement accroché à son arbre
    L'Autre silencieux accuse le coup sous le marbre
    Au poids lourd de la peine s'écoule à nouveau le sang

    Versé goutte à goutte par des larmes devenues flaques
    Chaque jour elle grandit et renvoie dans les cieux ton image
    Défaite par un rictus posé en force sur ton visage
    Les joues remplies de plaies et de ridules en vrac

    Dans cet espace de néant construit par tes yeux clos
    S'étendent des visions dessinées à l'eau forte
    Creusées par des contrastes au coeur de l'armée morte
    Pour échapper aux balles tirées à fleur de peau.
     


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