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Par Dhimwoe le 25 Octobre 2007 à 06:03
Un cris rageur a étouffé mes humeurs
Dans un derniers coups d'éclat traumatique
Disséminer à l'aune des frilositées fantasmatiques
Les gouttes de sens coulent le long de mes images en couleur
L'évacuation s'effectue par des portes cachées derrières mes livres
Les écritures masquent le phénomène de déchirure
Où s'amoncellent des feuilles des fautes et des ratures
Pour un peuple en naufrage je remonterais bien sur ce bateau ivre
Entre les vagues des formes ovoïdes emplissent mes mains
Recouvertes de lignes et prêtent à toucher soie et satin
Dans un coin d'ombre pour être à l'abris des matins
Trop violents à l'approche rêvée de mon hivers si lointain
Les histoires dans un océan de déjà vu se repètent
Le programme de l'amer salée tourne en boucle dans l'Aïon
Monstres et héros se dessinent dans un horizon
Tant de fois touché du doigt mais jamais atteind jusqu'au faite
Un nuage en pause à mes côtés cligne des yeux
Si je le pouvais je monterais à son bord
Et me laisserais guider jusqu'à bon port
Pour enfin m'endormir au sommet de mes voeux.
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Par Dhimwoe le 20 Octobre 2007 à 09:22
Revoir un jour l'existence autrement m'arrange
Prendre le temps de se remettre en cause
Eviter à tout prix routine et overdose
De mots répétés quand plus rien ne change
Aggraver son cas avec nonchalance
Réduire à néant des nuits et des jours
A se chercher dans un tunnel de poids lourds
Ecartelé dans des songes où tu penses
Même après des années de sommeil
L'énergie reste désormais à la manque
Les sentiments écorchés culminent et me flanquent
Des sueurs et des peurs à nul autre pareil
Réduire tout espoir à l'infime quantité négligeable
Parcourir les mystères du monde fait d'éponge
En tenu de pluie prêt aux acides qui nous rongent
Pour évacuer en ta présence les vers les plus louables
Le nuit et le silence sillonnent cette interlude
Appelé vie quand la flamme de l'envie s'anime
Et tout à coup notre semblant d'espoir s'envenime
Dans des rouages maintes fois couvert d'incertitude.
Un ange baroque te donne innocement la clé
Des songes où courent et crépite le feu
Observé en stéréo au fond de tes yeux
Où l'amour efface l'espoir et l'illusion du danger.
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Par Dhimwoe le 17 Octobre 2007 à 10:55
Ecrits de jadis sur des parchemins perdus
Les consciences apaisées se réduisent à néant
Dans une exposition où les flash laissent un blanc
Et se reflètent sur des glaces à perte de vu
En plusde ces détours labyrinthiques
Couvent des erreurs en des méandres obscurs
Sillonnés d'ombres ailées dessinées sur un mur
Autour de rêves en ruines d'un genre apocalyptique
Les restes de blocs de granit couvrent ces catacombes
Entrée des royaumes aujourd'hui oubliés parce que tu
D'où dépassent à quelques endroits des fragments de statuts
Titanesques autrefois, sculptées dans le marbre de leur tombe
Le sort de vieux projets choit dans les vestiges tout autour
De leurres construits par des croyants incrédules
L'horizon parfait coloré de bleu tiens dans l'espace de ta bulle
Le suivant recouvre de sable le construit d'un seul jour.
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Par Dhimwoe le 10 Octobre 2007 à 10:51
De l'écran noir germent des idées blanches
Enchainées contre la peur par des couleurs synthétiques
Conçuent aux entournurent de claviers ergonomiques
Reliés à des programmes en boucle longuement écrits
Les signes se relient entre eux petit à petit
En l'éclat d'un instant aussi court soit-il
Les travaux réguliers produisent des décors futiles
Aux vies consacrées à la pousse de nos fruits
Sorties d'un vouloir commencé à deux
A regarder de près les anges sont bien passés
Ils ont laissé là de quoi nourrir notre près carré
Pour encore un peu meubler l'étincelle de tes yeux
Dans ce regard présent voguent en douceur des songes
Produits naturellement d'une imagination fertile
Où germent des chants venus d'une lointaine île
Rencontrer par hasard au moment ou je plonge.
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Par Dhimwoe le 6 Octobre 2007 à 09:33
Mes déplacements en borderline s'enchainent
Sous les spots brulants étoilés de la lumière
Intensité légère raisonnée par des formes
Rouages silencieux attisés par la norme
Défi insensée lancé dans l'air du temps
Pour un instant seulement accroché à son arbre
L'Autre silencieux accuse le coup sous le marbre
Au poids lourd de la peine s'écoule à nouveau le sang
Versé goutte à goutte par des larmes devenues flaques
Chaque jour elle grandit et renvoie dans les cieux ton image
Défaite par un rictus posé en force sur ton visage
Les joues remplies de plaies et de ridules en vrac
Dans cet espace de néant construit par tes yeux clos
S'étendent des visions dessinées à l'eau forte
Creusées par des contrastes au coeur de l'armée morte
Pour échapper aux balles tirées à fleur de peau.
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