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Par Dhimwoe le 15 Décembre 2009 à 05:08
L'absence se dispose dans le néant
S'effacent les dernières braises
De cette chaleur que j'aimais tant
L'espace s'étale infini au-delà de cette falaiseJeter ces derniers mots au fond de mes pensées
Arrimées vainement au creux de ces images
Brèves et pourtant touchantes dans mon passé
Imprégné de chaines arrachées pour devenir sageD'autres songes s'ébranlent au creux de mon âme
Dans ces endroits sensibles où naissent les rêves
Illustrés en couleur dans un moment calme
Au son doux de ta voix lisse s'achèveLes veines profondes pleines de sang blanc
Ignorés dans un ailleurs baigné de croyances
Sources d'une foi limité aux savoirs d'antan
Mêlé parfois de vérités, défenses de ta démence.
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Par Dhimwoe le 30 Novembre 2009 à 05:37
Dans ton hivers, du début de la nuit à l'aube
Je t'entends hurler la haut sous ce toit immense
Abreuvé d'un inconnu mystère source de ma démence
Parjures infinis au fond du puit rodentDes images des couleurs sorties d'un semblant de besoins
Dont personne ne sait s'ils seront satisfaits un jour
Lorsque viendra le moment de quitter la troisième cours
Où t'écoutes des murmures venus de loinTu dépeints et tu peines de façon cruelle
Baisse là ta garde, ce bouclier d'airain
Encore une fois bouché pelle-mêlePar des voix, légères mais jamais comprises
Faute d'avoir pris le temps de s'en approcher
Pour donner la monnaie avec plus de clarté
A ces strophes relus jamais apprisesVoilà l'effroyable qui arrive sur ta route
Encore dans l'ombre tu admires ses contours
Le reste sous des étoiles appel à l'amour
Au bord du noir il t'éclaire coute que coute.
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Par Dhimwoe le 22 Novembre 2009 à 08:09
L'interminable parfois me rend malade
Si noble et si belle vêtue de tes larmes
Dans un tout caché défendu par nos armes
De pureté vraie dans l'espace que tu regardesVictime de serments tendus en des yeux clairs
Plus gros que le cœur ancré dans la franchise
Des histoires tendres autrefois apprises
A la douceur des paroles de nos pairsLoin des clochers d'antan qui nous faisaient taire
Échangées hier encore le prix des promesses
Courraient tout le long de songes revus à la baisse
Toujours à l'horizon des soleils au rayon vertS'inclinent les jours de joies et de beauté de rêves
Où l'on est seul face aux dernières lueurs
De mots innocents jamais dits par peur
De se retrouver loin d'un espoir qui nous crèveTatouage sur peau satinée d'une étoile
En signe de passage vers un nouvel horizon
Dont personne ne voit vraiment la raison
Dictée par ce déni de lever ton voile.
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Par Dhimwoe le 8 Novembre 2009 à 08:27
L'ombre s'installe sur les pétales tombés
Et se taisent en même temps les rêveurs lointains
Ceux-là à qui un jour tu as tendu la main
Pour te retenir aux portes d'un monde polluéPar des tonnes de mots venus dont ne sais où
Enchaînés par cohorte ils nous parlent de tout
A croire qu'il est urgent pour ces sortes de loups
D'être les premiers à acheter pour des clousQuelques morceaux d'un progrès demain dépassé
En face de ton écran tu guettes du nouveau
Pour forcer tes larmes virtuelles à devenir eau
Pour donner sens à ce petit monde glacéOù tu projettes coup sur coup à des inconnus
Des idées sur demain en quête d'avenir
Comme si tes cordes vocales avaient due subir
Une opération secrète qui jamais ne fut suT'entends chanter les bienfaits de ces liens
Cousu dans un éphémère sans réel visage
Pour peut-être un jour atteindre les rivages
D'un semblant d'existence aujourd'hui déteint.
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Par Dhimwoe le 31 Octobre 2009 à 07:38
Quand je m'aventurais où règne la pénombre
Chaussé de bottes noires armé d'un semblant de courage
La forêt très sombre silencieuse entretenait ma rage
Laissait en moi l'envie de revoir au moins ton ombreLa lueur de la lune donnait du relief aux arbres
Leurs feuilles jaunes d'automne tombaient au grès du vent
Lui seul j'attendais pour couvrir mes pas lents
Emprisonnés par mes désirs recouverts par le marbreLes deuils s'enchainent, troubles mes passions
Construisent ma solitude tissée de fils d'or
Pour survivre faut-il aujourd'hui oublier ses morts
Et tendre le regard vers d'autres horizonsComposées d'arc-en-ciel et de fraîches fontaines
Où coule une eau magique dite de jouvence
Celle-là nous ramène au matin de l'enfance
Age lointain où nous dormions sous nos chênes.
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