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    Les nuits, lieu de non espace sont si courtes, voici matin
    Les jours à attendre que le soleil s'éteigne deviennent longs
    Seul des extraits de moments purs se figent pour de bon
    Ils bâtissent l'instant présents et donne vie au lendemain

    Dans l'après, l'infini luit et nous caresse
    Il ouvre ses voies hors de nos frontières, du visible
    De nos corps morts sortent des formes d'âmes sensibles
    De celles que nous craignons de voir sans cesse


    L'espace est si grand j'y entre grandit
    Le soir enfin arrivé l'œil s'ouvre en miroir
    Et laisse apercevoir un visage juste avant le noir
    Un soupçon d'ombre dérive en ce regard épris.

    Déroute et fiction couvrent de lierres les derniers morceaux
    D'un autre au creux des vagues à peine effleuré
    Un grain de sable dans la main pour bloquer
    Les engrenages vu comme parfaits d'en haut.


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    A la surface des océans s'efface dans la tempête
    Les mots rayés en noir et blanc au cœur des braises
    Sèchent sur les flots les héros pris sur le fait
    Les nerfs à cran entortiller dans leur malaise

    Ils croient les mains unies en de doux regards
    Poser sur leurs épaules par delà les nuages
    Les corps tremblent lorsqu'ils viennent à la barre
    Tous déphasés nantis couvert de bleus et de rage

    Les coups sont tombés tel un torrent d'écueils
    Une fine toile de mousseline recouvrent depuis
    Les peau pâles où se déposaient encore les feuilles
    Les pensées ont disparue de ces hommes mourant

    La paix seule geint au fond d'un petit trou
    Les lumières bleues clignotent et s'arrête
    Seule subsiste une légère vibration de l'air
    Elle laisse croire en de nouvelles quêtes.

     


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  • Enfermée dans tes murs tu n'as pas idée

    De ce qu'amour en fuite construit de fatal

    De tes phrases cachées en douceurs échangées

    Émanent des demandes en toi mis à mal


    Tous les sentiments possèdent un parfum léger

    Celui-là n'en déplaise au sort est des plus fort

    Il émane encore de ce toi imaginé

    Au-delà des frontières virtuelles de nos corps


    Règne en silence l'absolu en recherche

    Il mène seul sa quête au bout de tes bras

    L'absence de regards dans nos larmes sèche

    Tempère l'expression de ton âme tout bas


    Elle se déchire en vain là où je n'existe pas

    Consume mes maux avant de disparaitre

    Dans une éternité blessée elle sera là

    Parmi une multitude frileuse de non êtres


    Abreuver de souffrances mes lignes explosent en tous sens

    Pour jouer sur les mots et voir l'esprit enfermé en moi

    Il survit malgré tout pour alimenter mes rêves d'enfance

    Et coudre entre elles des pièces déchirées autrefois.


     


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  • Quant au long fil rouge de la vie

    Les routes vers l'inconnu se multiplient

    Quand il n'y a rien en vue où que tu ailles

    Pour former une trace lorsque les radars défaillent


    L'ombre des jours alors s'allonge à tour de bras

    S'éloignent de nous les certitudes encore une fois

    Les ronds dans l'eau devenus futiles nous blessent

    Les gammes se fondent dans un paysage de tristesse


    Et sur nos oreilles plane le son d'un certains silence

    De celui là même d'où émerge le néant en cadence

    Aucune forme ne donne vie à nos espoirs

    Les marches s'effondrent dans un fondu en noir


    Les totems si souvent vénérés font défaut

    L'homme recherche un trône pour les jours nouveaux

    De quoi abreuver sa quête de sens

    Sortir d'une finitude connue dès sa naissance.


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  • Prétendre encore pouvoir se relever

    Au-dessus d'une masse d'hommes d'antan

    Se voir transporter par un contre courant

    Les yeux brillant fixés sur l'immensité


    Détourner son regard des formes floues

    Perméable en son propre intérieur

    Laisser couler des larmes sorties du cœur

    En un élan venu se lover dans un tout


    Le vent d'est frais emporte de la sorte

    Mes pensées nues dites les plus fortes

    Moi qui craignait déjà de les voir mortes

    Comme tes murmures entendus derrière la porte


    Finalement aujourd'hui peu importe

    De ce voir statue sculptée dans le marbre blanc

    Immobile face aux regards curieux des gens

    Inconnus dans le flot de ces cohortes.



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