• Luisent quelques astres en mémoire tout au fond
    De ces images mattes que nous côtoyons
    A pas feutrés le soir doucement avançais
    Aux pieds ornés de la cheminée éclairée

    Montent des rires d'enfants après réflexion
    Sur ce qu'il advint de nos confessions
    Racontées sur le tard loin des illusions
    Desseins sur ce que demain serais pour de bon

    De doux mots parfois deviennent funèbres
    A nous de leur donner une allure de marbre
    Froid et fort dur parfois veiné de canaux blancs
    Ils prennent en ce jour d'hivers l'allure du sang

    Un jardin de couleurs gît au fond de toi
    Regarde-le en ces temps changeant plusieurs fois
    Car santé s'améliore sur cette route
    Tracée au hasard d'une joie dont tu doutes.

     


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  • En ces pétales exhumés du fond teinté de bleu sauvage
    Où s'arrachent les grilles sous nos ongles en feuillage
    A mon âme rappelée sous tes obstinations
    Parmi ces feuilles raturées où chutent mes illusions

    Je comte encore au creux de ma prison
    Des histoires inhumaines scandées par des félons
    Grondant tel l'orage avant l'arrivée des éclaires
    Dans ces fils étincelants je t'imagine amer

    Au bouton d'une fleur cueillie au hasard des près
    A porter à mes lèvres roses à jamais refermées
    Sur des secrets exploits éveillés par tes mots
    Ceux-là mêmes ponctués de nos rires infernaux

    Nécessaires pour clamer en ce triste désert de regards perdus
    Vident de sens profond de larmes et d'écumes mus
    En de nostalgiques refrain maintes fois entendus
    Dans ces radios anciennes que tu n'écoutes plus.

     


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  • Elles avancent à pas lent le long du passage
    Ouvert tel un caveau en cette nuit de pleine lune
    La fraicheur t'étreins loin des monts près des dunes
    Les sons même les plus faibles traversent l'obscurité qu'on partage

    De ta fenêtre tu nies ce ciel au triste décor
    Les yeux fermés en douceur tu caresses tes rêves
    Leur donne des formes des couleurs aperçus sur la grève
    Pour réchauffer en ce lieux les restes de ton corps

    Il est là prostré n'en déplaise à l'aimé
    Fut-il au désarroi plus rien ne le touche
    Ni ne le berce aux chants venus de ta bouche
    Couple aux allures de statue de pierre séparé

    Dans deux mondes dès lors chacun va évoluer
    Affronter les regards sourds lourds de silence
    Déchirer les lettres où s'ancrent des mots intenses
    Prononcés en ton absence pour mieux demain pleurer.

     

     


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  • Las, sous les pins verts il revit
    Loin des cages tristes où il tournait en rond
    Asphyxié jour et nuit par ces regards alanguit
    Il profite de ces senteurs célestes à l'Aragon

    Car non loin du jardin de roses et de résédas
    Il appel des anges en blanc dont-il aime le parfum
    Proche de celui plus discret de ce petit chat angora
    Douillettement endormi dans ce val tel un défunt

    Au creux de l'antre tiède de ce vieux lion
    A jamais rassasié par cette vie en plein air
    Même si chaque jour avance par horion
    Ses habitants oublis ce qui pu lui plaire

    Il est dès lors trop tard pour les regrets
    La vie avance à tâton vers le crépuscule
    Chaque jours une renaissance vers les mets
    Pour se nourrir ailleurs sans quitter sa bulle

    A chaque jour qui passe sa délivrance
    Pour garder trace de leur fragrance
    Au fond de la gorge ce goût d'errance
    Propre à partager ici-bas notre innocence.

     


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