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Par Dhimwoe le 21 Octobre 2009 à 08:10
Je traverse ces couloirs nuit et jour
Sent ton dernier souffle près de ma joue
Vois ton sourire source de nos moments fous
Joie et tristesse pour faire revivre cette amourImaginé au seuil d'un échange sans foi
Crève l'écran de nos fragments d'oraisons
Partager à deux au moment de vivre la saison
Chaude à chaque minutes de ces longs moisOù toi tu vivais des instants dignes des rois
Cachés entre nos regards forts secrets
Chuchoter à l'oreille quand le temps s'arrêtait
Nos songes légers s'envolaient sur les toitsJardins perdus au fil des années d'émoi
L'énergie se disperse lorsque la foule se lève
Au cœur d'anonymes transitent nos rêves
De ceux-là même source de retour sur soi.
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Par Dhimwoe le 11 Octobre 2009 à 08:11
Lumières passées par des sens d'illusion
Formulation luisante des ondes parasitées
Par ces long segments instantanés
Déformés aux moments de longer les pontsLa source colorée traverse la focale
Se disperse de part et d'autre de la nuit
Pour éclairer quelques mots tracés aujourd'hui
A la craie blanche sur le tableau de ma salleLes vibrations de l'air demeurent invisibles
Pourtant ce sont elles qui déforment nos maux
Elles atteignent nos sens les plus profonds très tôt
Pour calmer nos ardeurs en déjouant l'impalpableLes courants amènent à mes pieds des notes
Ramassées le long des berges les plus lointaines
Où personne à ce jour ne connaît la peine
L'émotion une fois jouée nous emporte.
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Par Dhimwoe le 3 Octobre 2009 à 10:18
A force de chanter aux pieds des monts
J'ai vu à un moment les rayons se lever
Il y en avait tant et tant que tout était éclairé
Je voyais encore cette planète rouge tout au fondNulle âme en ce théâtre désert pour se sauver
Le silence régnait sur ce décor nourrit pas l'absence
D'êtres et d'herbes pour colorer ce lien d'incandescence
Toutes formes, tous pas à un endroit posé s'effaçaitA bien écouter seul le battement de mon cœur s'entendait
Et puis ce contraste faible entre ciel et terre
Peu à peu se développait lorsque se levait la lumière
Les couleurs du tableau lentement me revenaientChaque formes au bout de tout ce temps se personnalisées
Les dunes de la vie se voyaient de loin
De l'ensemble j'y voyais les lignes de ma main
Les creux entre chacune dessinaient des parcours oubliés.
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Par Dhimwoe le 18 Septembre 2009 à 05:14
Sans la pluie ici bas comme elle était en l'air
Espérant que la nuit ne fut aussi longue hier
A entendre les paroles sorties du quai d'une gare
L'errance devient quotidienne loin des immeubles en barreLes étoiles autrefois nous montraient la route des saints
Elles éclairaient les chemins du soir au petit matin
Habillé de noir les branches des arbres remuaient
Tels les bras des monstres elles nous entouraientUn éclair parfois traversait l'horizon
Nous laissais imaginer le lointain de mille et une façons
D'un pas régulier en aveugle j'avançais
D'immenses ténèbres parfois m'approchaientPour aller d'un point à un autre je crois
Qu'autour de nous il y a une infinité de voies
Sur les plus courtes nous croisons la banalité des aimants
Sur les plus longues rencontrons le néant.A chacun de savoir ou de naviguer à vu
L'Autre est toujours ce grand inconnu
Des ailes d'anges parfois nous rêvons
Pour passer de ce monde de terre vers l'Oblivion.
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Par Dhimwoe le 10 Septembre 2009 à 05:20
Donne moi un peu de ce rien pour continuer matin jusqu'au soir
Imagine alors ces formes ce regarder les unes et les autres
Aucunes ne s'attendaient à ce voir dans cette phrase, cette histoire
Déposés tendrement entre ces mots doux qui étaient les nôtresLes trous, les silences abritent dans des coins de pages
Les plus sombres visages cachés entre les mains
Pour découvrir de meilleurs lendemains à la marge
Mais en fait dans le fond il n'en est rienPanses vides et cœur chagrin transformé
Des tripes il en fallait pour affronter ses propres peurs
Enfouies dans une conscience au reflet de sourires enchantés
Les corps se lassent de tout sauf des caresses en chœurAbondent les plaisirs au creux de mes rêves
Couchées dans l'herbe les paroles de velours
S'écoulent dans mes oreilles de façon brève
Plutôt que de ramper la foule alentour parle d'amourDevrais-je encore dans le noir t'observer ?
Inutile de chercher notre miroir une fois celui-ci traversé
De l'autre côté l'envers des scènes tend à se fixer
Sur ma rétine surgissent des flashs jusque là occultés.
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