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Par Dhimwoe le 29 Août 2005 à 09:08
Les feuillages sombres dessinent de vagues formes
aux contours finement ciselés. En écho des rires exquis dressés aux confins des
horizons infinis. Un diamant luit et flotte sur les mers du destin. Comme un
grand blessé, les paupières fermées, les guerriers fendent l'air de leur
mouvement d'épées répétés. Protégés des foules, du haut de leur monture, le
sable s'envol, la terre se casse et les fleurs s'écrasent. Des décors sans
couleurs donnent à aimer ces tueurs bientôt au fond des geôles.Ce que l'histoire nous dit des héros sans nom
reste à jamais graver dans ma mémoire et me donne parfois le sentiment d'être
grand et fort d'appartenir à leur clan. Et puis, un jour, j'entrevois la
victoire sous un autre angle, celui du sang qui coule et de ce que le gagnant
prend comme un justicier et ne rend pas. Jamais heureux il fut.<o:p />
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Par Dhimwoe le 28 Août 2005 à 11:08
Les feux de plaies et de veines ouvrent les portes
des villes lointaines. Le long des ecchymoses coulent le crie
tonitruant des faons blessés au fond des forêts de gel
et de bois mort. Dans un autre décors, affaibli les fantômes
sans âmes, maudits et froissés comme de vielles photos
de papiers journaux , se collent tout racornis au fond des tombes
déjà construites. L'air est lourd et le sol mouillé,
les ténèbres sont partout recouvertes de cendres
inodores. Entourés de rouges les yeux d'un chien scrutent ce
paysage effroyable, dans le petit matin bleuté et rouge sang.Trop peu de lumière, un jour je ne vois plus rien, la
pénombre, les fenêtres fragmentées, rideaux
d'illusions, c'est difficile d'y retourner, de s'asseoir,
d'observer tout ce noir, le laisser s'écouler longtemps
dans tout ses sens et puis peut-être revenir doucement, seul le
temps dira sa couleur.Les sons d'un futur sans quête déforme les sourires
originaux des formules toutes faites.Toutes fêtes apportent son lot de joies en dehors des
circonstances sans anéantir l'envie ou plutôt l'en-vie.
Les sons d'âges incertains construisent les murs de nos
descentes brutales d'années ancestrales autour de maison en
ruine.
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Par Dhimwoe le 26 Août 2005 à 12:36
A l'ombre
des cactus déterrés des années lumières ce sont écoulées avant qu'un voyageur
errant s'entende dire par des voies invisibles, qu'un soleil rouge affirmait
sans détour une envie soudaine d'éclairer, encore un peu, cette plante piquante
au goût amer. En cherchant alentour, l'être de chair et de sang trouve quelque
fragments poussiéreux d'un texte ancien accompagné de notes.La
partition contient des termes incompréhensibles et ignorés par le nouveau venu.
Cependant, après quelques heures de concentration et de réflexion sur les notes
il réussi à en comprendre les bases et se met à les jouer avec son clavier tout
en chantant les paroles écrites en une langue inconnue. Les heures
passent, une goutte d'eau s'allume et à l'entendre, aux grandes merveilles
vient nourrir ma plume verte en cette histoire nocturne. Sans brusquer l'aurore
ni briser le silence avec une délicieuse douleur dû au froid et au épines les
paroles épingles violemment le climat de tempête. Les fragiles pièces du
casse-tête se sont désordonnées en de frêles fleurs du désert, bouquet de
nudité. Le puit semble profond quand la noirceur transperce le fragile source,
cœur d'un rivage qui ne veut qu'être beau.
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Par Dhimwoe le 25 Août 2005 à 09:20
Les
scolopendres démesurés s'arriment à l'asphalte détrempé de ce jour sombre et
suffoquant dans un matin blanc. Les rythmes s'enchaînent même pour ne pas se
dissiper à l'orée des nuages. Ces masses gazeuses se promènent à moins d'un
mètre du sol et vont plus haut que les avions.Chargé de
mallettes à roulettes, ils scrutent d'un regard acéré le blanc sans
transparence. Avancer devient difficile, personne ne sait ou est l'autre. Le
nom des rues ne se voit pas non plus, la chaussée non plus. Pire qu'un
brouillard, c'est un troupeau de nuage opaque. Ils se sont posé là, comme des
arbres dans la ville, ils sont devenus prisonniers du Philuprist d'Aldéarande.
Inconnu à ce jour sur la planète, il se construit suite aux passages de la
couche d'eau jaune au pied des snarks de Siwel Llorac.<o:p />
Sans un
mot, ils sont partis, je leur ai demandé pardon. Dans cette dernière lueur, je
l'ai ai nettement entendu me dire au revoir. Mon semblant de vie à disparu à ce
moment là. Cette parti de moi m'a regardé une dernière fois et s'est évaporée.
Je n'ai pas versé de larmes, déjà blessé par ces temps damnés. Au contraire,
cela m'a fait sourire après ce long sommeil. A croire qu'il y a toujours un
avant. A croire qu'être soi ne fais pas mal. Cette flamme qui m'anime là,
devient le plus doux des présages, après l'averse et les orages. J'oublie le
soleil quand je n'ai plus d'espoir. Avant toi je voyais le ciel noir.<o:p />
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Par Dhimwoe le 24 Août 2005 à 11:06
Ça parle du désir son parcours, le trajet en soi et en l'autre. J'écoute les son des instruments d'avant et de demain, mélodies lyriques comtemporaines, colorées, énergique. Elles me traversent comme m'agitent et crépitent en écho de l'âme liquide en attente de vibrations de l'air. Un silence crépitent alentour, des paroles arrivent, les voix s'expriment et puis j'écris, construit un langage, produit de la communication. Une tentative à donner du relief aux mouvements, à la vie. C'est tout le temps un vertige, c'est juste une passade régulière, enrober de doutes.
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