• Les feuillages sombres dessinent de vagues formes
    aux contours finement ciselés. En écho des rires exquis dressés aux confins des
    horizons infinis. Un diamant luit et flotte sur les mers du destin. Comme un
    grand blessé, les paupières fermées, les guerriers fendent l'air de leur
    mouvement d'épées répétés. Protégés des foules, du haut de leur monture, le
    sable s'envol, la terre se casse et les fleurs s'écrasent. Des décors sans
    couleurs donnent à aimer ces tueurs bientôt au fond des geôles.




    Ce que l'histoire nous dit des héros sans nom
    reste à jamais graver dans ma mémoire et me donne parfois le sentiment d'être
    grand et fort d'appartenir à leur clan. Et puis, un jour, j'entrevois la
    victoire sous un autre angle, celui du sang qui coule et de ce que le gagnant
    prend comme un justicier et ne rend pas. Jamais heureux il fut.




     <o:p />






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  • Les feux de plaies et de veines ouvrent les portes
    des villes lointaines. Le long des ecchymoses coulent le crie
    tonitruant des faons blessés au fond des forêts de gel
    et de bois mort. Dans un autre décors, affaibli les fantômes
    sans âmes, maudits et froissés comme de vielles photos
    de papiers journaux , se collent tout racornis au fond des tombes
    déjà construites. L'air est lourd et le sol mouillé,
    les ténèbres sont partout recouvertes de cendres
    inodores. Entourés de rouges les yeux d'un chien scrutent ce
    paysage effroyable, dans le petit matin bleuté et rouge sang.



    Trop peu de lumière, un jour je ne vois plus rien, la
    pénombre, les fenêtres fragmentées, rideaux
    d'illusions, c'est difficile d'y retourner, de s'asseoir,
    d'observer tout ce noir, le laisser s'écouler longtemps
    dans tout ses sens et puis peut-être revenir doucement, seul le
    temps dira sa couleur.



    Les sons d'un futur sans quête déforme les sourires
    originaux des formules toutes faites.



    Toutes fêtes apportent son lot de joies en dehors des
    circonstances sans anéantir l'envie ou plutôt l'en-vie.
    Les sons d'âges incertains construisent les murs de nos
    descentes brutales d'années ancestrales autour de maison en
    ruine.





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  • A l'ombre
    des cactus déterrés des années lumières ce sont écoulées avant qu'un voyageur
    errant s'entende dire par des voies invisibles, qu'un soleil rouge affirmait
    sans détour une envie soudaine d'éclairer, encore un peu, cette plante piquante
    au goût amer. En cherchant alentour, l'être de chair et de sang trouve quelque
    fragments poussiéreux d'un texte ancien accompagné de notes.



    La
    partition contient des termes incompréhensibles et ignorés par le nouveau venu.
    Cependant, après quelques heures de concentration et de réflexion sur les notes
    il réussi à en comprendre les bases et se met à les jouer avec son clavier tout
    en chantant les paroles écrites en une langue inconnue. Les heures
    passent, une goutte d'eau s'allume et à l'entendre, aux grandes merveilles
    vient nourrir ma plume verte en cette histoire nocturne. Sans brusquer l'aurore
    ni briser le silence avec une délicieuse douleur dû au froid et au épines les
    paroles épingles violemment le climat de tempête. Les fragiles pièces du
    casse-tête se sont désordonnées en de frêles fleurs du désert, bouquet de
    nudité. Le puit semble profond quand la noirceur transperce le fragile source,
    cœur d'un rivage qui ne veut qu'être beau.




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  • Les
    scolopendres démesurés s'arriment à l'asphalte détrempé de ce jour sombre et
    suffoquant dans un matin blanc. Les rythmes s'enchaînent même pour ne pas se
    dissiper à l'orée des nuages. Ces masses gazeuses se promènent à moins d'un
    mètre du sol et vont plus haut que les avions.



    Chargé de
    mallettes à roulettes, ils scrutent d'un regard acéré le blanc sans
    transparence. Avancer devient difficile, personne ne sait ou est l'autre. Le
    nom des rues ne se voit pas non plus, la chaussée non plus. Pire qu'un
    brouillard, c'est un troupeau de nuage opaque. Ils se sont posé là, comme des
    arbres dans la ville, ils sont devenus prisonniers du Philuprist d'Aldéarande.
    Inconnu à ce jour sur la planète, il se construit suite aux passages de la
    couche d'eau jaune au pied des snarks de Siwel Llorac.



     <o:p />



    Sans un
    mot, ils sont partis, je leur ai demandé pardon. Dans cette dernière lueur, je
    l'ai ai nettement entendu me dire au revoir. Mon semblant de vie à disparu à ce
    moment là. Cette parti de moi m'a regardé une dernière fois et s'est évaporée.
    Je n'ai pas versé de larmes, déjà blessé par ces temps damnés. Au contraire,
    cela m'a fait sourire après ce long sommeil. A croire qu'il y a toujours un
    avant. A croire qu'être soi ne fais pas mal. Cette flamme qui m'anime là,
    devient le plus doux des présages, après l'averse et les orages. J'oublie le
    soleil quand je n'ai plus d'espoir. Avant toi je voyais le ciel noir.



     <o:p />




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  • Ça parle du désir son parcours, le trajet en soi et en l'autre. J'écoute les son des instruments d'avant et de demain, mélodies lyriques comtemporaines, colorées, énergique. Elles me traversent comme m'agitent et crépitent en écho de l'âme liquide en attente de vibrations de l'air. Un silence crépitent alentour, des paroles arrivent, les voix s'expriment et puis j'écris, construit un langage, produit de la communication. Une tentative à donner du relief aux mouvements, à la vie. C'est tout le temps un vertige, c'est juste une passade régulière, enrober de doutes.


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