• Une étoile telle une orange dans l'astre mort de mon néant de vie.


    Ici, il y a moi, des bouts de moi filtrent  à travers la forêt des mots. Ce que j'entends, ceux que je laissant. Il y a toujours une part d'incompréhension en moi. J'en reste en éternelle découverte de moi, de mon monde, de celui ou je vis. Outre l'absence de routine et d'habitude, j'en garde un goût de vivre. J'en garde une lumière au fond du noir.

    Je ne veux pas bloquer ces rayons, de joies, ces graines d'arbre en germe. Les allées bordées de démence m'enchaînent d'un rire narquois au fond d'une forêt sans âmes.

    Des tapis de feuilles parcourent les chemins insolubles à travers les songes des nuits hantés par les prémices de futures branches mortes flottantes au grès du désert glacé. Certains démons sanglants foulent d'un pas lourd mes premières étincelles de vie en plein milieu de ma nuit. Du bout du monde, au delà d'une flaque de miroir, malgré ses zones d'ombres. .Je croise mon regard sur une parabole de lampe, je croise un inconnu dont j'ai oublié les ambition, autrefois élevées en culte. Au seuil d'un sixième sens, des bribes me parviennent parfois, et je m'en veux de m'avoir oubliée. La nuit est si froide qu'il me semble découvrir des milliers de piccccs glacées et sans couleurs.

    Lumières dans les ténèbres, si tout était noir, il n'y aurait plus d'espoir, au delà de la claire nuit surgit ce quartier aux lanternes en sursis.

    Texte©Dhimwoe
    Photo©L.C.


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  • _I OVECRAFT...

    L'aube des temps nouveaux construit les pages invisibles de nos luttes, données aux machines à souffrir. Pas encore un jours ou  je ne  noie les rimes écartelées dans les franges des mots, dans les marges des tons acerbes.

    Tous ce que je dis, je pense que le plus simple est de  jouer avec plutôt que d'essayer de le vivre seul en des pistes inconnues des doutes, des phrases sans rimes ni larmes. Confusion entendues dans les oreilles des ogres ventrus. Je garde un oeil ailleurs.

    Rappelle toi dehors le temps qu'il fit et les mots que tu ne prononças qu'à demi. Quelqu'un d'autre pouvait descendre d'un nuage en apportant éclair et tempête.

    En dessous d'un ciel trouble, le soir tombe rapidement. Le réconfort efface les peines. Elles nous entourent et nous les ignorons dans un cercle de bonheur. Le tien vient alors naviguer sur un arc en ciel.

    Texte©Dhimwoe
    Photo© L.C.

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  • Front tiers

    Tes lèvres bougent mais je n'entends pas ce que tu dis, je ne peux pas comprendre qui je suis. Deviendrais-je un de ces nombres confortables que l'on trouve dans des fichiers numériques ? Les plus forts sont-ils l'as et Dick ? L'intérieur d'un cri sans fin et sans suite. Puis-je encore me lever et aller voir le spectacle des rues Pestre et Blanche à travers un petit vaisseau sans gain, ni pavillon. ?Venir à travers les vagues d'un océan sans titre ni but, ni fond ?

    Enfants je montais au-delà des sommets dans mes idées hautes planter des drapeaux aux couleurs éparses.

    Les sons d'un futur sans quête déforment les sourires originaux des formules toutes faites. Toutes fêtes apportent son lot de joies en dehors des circonstances sans anéantir l'envie ou plutôt l'en-vie. Les sons d'âges incertains construisent les murs de nos descentes brutales d'années ancestrales.

    Naviguer sur les mers du destin, à travers des eaux noires et imperturbables vers un chez soi que l'on ne reconnaît pas. Pour être près de toi pour être libre ou faire semblant. A travers le ciel je vole et passe à côté d'oies en V en partance vers les pays chaud, dans tous les sens du terme. "Tant pis pour le sud, c'était pourtant bien".

    Je meurs et hurle pour toujours. Peux tu le ressentir aux travers des ténèbres épaisses qui nous séparent des monts enneigés d'où la nuit ne part jamais ?

    Nous gravissons à nouveau, à travers les océans, les tombes infâmes d'une armée de temps d'années. Connaître ses idéaux rassure l'entourage. Les idées hautes parviendront elles pour autant à nous faire comprendre ?

    Texte©Dhimwoe
    Photo©L.C.


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  • Sauvage rie.

    L'ordalie des ventres mous dans ces fanges exiguës déhanche les foudroyants palmipèdes au coeur large ensanglanté. Libre, le serons-nous un jour d'afficher nos fidèles idées au delà du coin de nos pensées ?
    Observées par des sondes au pointes dégoulinantes d'un liquide inséminé par des monstres ventrus ?
    L'aube des ténèbres aux noirceurs putrides déchaîne encore quelques rongeurs aux dents aigues. De basses oeuvres sont complotés dans des fonds abyssaux. Rejoins par les noyers, le pourfendeur des joies ancestrales fulmine en caressant d'un air sombre et narquois la pelure qui lui sert de page. Ce jeune éphèbe écervelé glapit ses certitudes en convoitant des licornes lointaines.
    En semant la terreur au delà des cauchemars les non-dits s'étoffent de gestes incompréhensibles et d'implicite déversé dans les conversations banales et futiles.

    L'agonie des fans en fin de cycle écume les joies des héros mal dans leur peau.

    Texte©Dhimwoe (Photo©L.C.)


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  • Nous avons rêvé il y a peu de jours de partir à pied et d'arriver à pied. Nous ne figurons pas dans ce paysage. Nous passons sur l'autre bord du fleuve. C'est bien. Nous avons éclaté nos coeurs. Pour le reste, nous avons rêvé. Ça n'a pas beaucoup d'importance : nous ne figurons pas dans le paysage et y croire ne coûte pas grand-chose. Rêve pour moi. Barbouille des pages rêvantes pour nous, des écrans placides. Tout ça. Tout flou, tout floué de rêve, de nouveau, toujours, nous aussi. Ça n'est pas si grave.
    Le dernier mètre se fait à pied, les sacs posés vers un beau lieu livré à l'absence de couleurs. Un lieu déjà loin. De tout le reste. Un havre. Un peu loin. C'est déjà bien de s'y poser, de recommencer à y croire.
    De l'autre côté du Fleuve, ça s'anime. Il y a une ville ; il y a des gens que le lion contemple au dessus de son caveau de granit. On est de tout là-haut. Enfermé, on ne peut même pas contempler. On répète, on s'obstine. Voici les faits : nous ne figurons pas dans les lignes dessinées de cette urbanité surannée.

    Texte©Dhimwoe / Photo©L.C.


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