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Autour d'une grange
Les feux de plaies et de veines ouvrent les portes
des villes lointaines. Le long des ecchymoses coulent le crie
tonitruant des faons blessés au fond des forêts de gel
et de bois mort. Dans un autre décors, affaibli les fantômes
sans âmes, maudits et froissés comme de vielles photos
de papiers journaux , se collent tout racornis au fond des tombes
déjà construites. L'air est lourd et le sol mouillé,
les ténèbres sont partout recouvertes de cendres
inodores. Entourés de rouges les yeux d'un chien scrutent ce
paysage effroyable, dans le petit matin bleuté et rouge sang.Trop peu de lumière, un jour je ne vois plus rien, la
pénombre, les fenêtres fragmentées, rideaux
d'illusions, c'est difficile d'y retourner, de s'asseoir,
d'observer tout ce noir, le laisser s'écouler longtemps
dans tout ses sens et puis peut-être revenir doucement, seul le
temps dira sa couleur.Les sons d'un futur sans quête déforme les sourires
originaux des formules toutes faites.Toutes fêtes apportent son lot de joies en dehors des
circonstances sans anéantir l'envie ou plutôt l'en-vie.
Les sons d'âges incertains construisent les murs de nos
descentes brutales d'années ancestrales autour de maison en
ruine.
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