• Aujourd'hui il y a tant de nuages



    Les
    scolopendres démesurés s'arriment à l'asphalte détrempé de ce jour sombre et
    suffoquant dans un matin blanc. Les rythmes s'enchaînent même pour ne pas se
    dissiper à l'orée des nuages. Ces masses gazeuses se promènent à moins d'un
    mètre du sol et vont plus haut que les avions.



    Chargé de
    mallettes à roulettes, ils scrutent d'un regard acéré le blanc sans
    transparence. Avancer devient difficile, personne ne sait ou est l'autre. Le
    nom des rues ne se voit pas non plus, la chaussée non plus. Pire qu'un
    brouillard, c'est un troupeau de nuage opaque. Ils se sont posé là, comme des
    arbres dans la ville, ils sont devenus prisonniers du Philuprist d'Aldéarande.
    Inconnu à ce jour sur la planète, il se construit suite aux passages de la
    couche d'eau jaune au pied des snarks de Siwel Llorac.



     <o:p />



    Sans un
    mot, ils sont partis, je leur ai demandé pardon. Dans cette dernière lueur, je
    l'ai ai nettement entendu me dire au revoir. Mon semblant de vie à disparu à ce
    moment là. Cette parti de moi m'a regardé une dernière fois et s'est évaporée.
    Je n'ai pas versé de larmes, déjà blessé par ces temps damnés. Au contraire,
    cela m'a fait sourire après ce long sommeil. A croire qu'il y a toujours un
    avant. A croire qu'être soi ne fais pas mal. Cette flamme qui m'anime là,
    devient le plus doux des présages, après l'averse et les orages. J'oublie le
    soleil quand je n'ai plus d'espoir. Avant toi je voyais le ciel noir.



     <o:p />




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