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De mes rares veines au lointain océan
Ne te l'avais-je pas encore dis ?
Courent tout le long des flots confiants
Où le soleil au soir aime luire aussi
Le sel de mer donne plus de goût à la vie
Qu'un plat des plus fins sorti des rayons
Remplis de préjugés par des paroles aigries
Messages répétés, ils tournent en rond
Parfois j'en écarte quelques mesures infimes
Répands de la poudre de pluie pour voir renaître
A l'infinie ton sourire face à cet abîme
Il prend à ce moment sens, donne envie d'être
Vu lorsque les pleurs le recouvre de leurs eaux
Fais de chaque jours qui passent un moment réussi
Dans l'instant s'écoulent des minutes en écho
Remplies de non sens forcement non choisies
Dans l'avenir creuse ces images passées
Porte les en toi en suivant les vagues bleues
Elles t'amènent là ou tu décides d'aller
Grain de sable parmi tant d'autres sous les cieux.
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Un quartier dévasté après les bombardements
S'y frayent en se froid juste au creux des pierres
Des petits lézards sortis de derrière
A l'arrivée du soleil pour profiter du moment
Des fissures remontent jusqu'à la fenêtre
Les vitres ont explosées en pleine nuit
Jusqu'à maintenant personne ne s'en soucis
Le regard des hommes n'est plus là peut-être
Dans cette espace de silence j'entends battre ton coeur
A tous les étages des immeubles ce tambour résonne
Au fond de mes oreilles à un rythme monotone
Les sons se sont arrêtés j'écoute en mon intérieur
Ce rythme régulier pour calmement me bercer
Au détour d'un couloir du sang recouvre les dalles
Vais-je enfin te retrouver le corps criblé de balles
J'avance en écoutant ton portable sonner.
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Il s'en va à la tombée de la nuit
Pour enfin laisser se reposer son corps
Epuisé par tout un tas d'activité au port
Marqué par le poids des sacs et le bruit
Au soir écarter toute forme de rage
Il en aura fallu du coup des années
Pour en arriver là le coeur blessé
Après un si long combat dans sa cage
Les cris des goélands traversent le ciel
Les plumes s'écartent embrassant l'air
Dans une couleur bleue face à la guerre
Des poings serrés brisent les ailes
Le pire et le meilleur se rencontrent à la fin
Ils sentent que le derniers moment expire
Sous un air connu il rempli de musique nos dires
Et laisse monter les larmes derrières ses mains.
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Au son de cette bouche absente dont la voix m'a émue
Entendue dix fois et pourtant pas de visage dessus
L'ordre des choses laisse choir l'instant
En une gamme de notes amplifiées par moment
Pendent en silence souvent les chaires crues
Tendues auparavant au moment de croiser l'élue
J'imagine des terres de cendres à feu et à sang
J'en connais le chemin pour l'avoir vu enfant
Regard dans un désert sauvage perdu
Les routes droites aux destinations inconnues
Se multiplient tout au long du hors champs
Elles m'amènent à marcher assez longtemps
Jusqu'à des rivages où germe l'inconscient
Déchiquetés par endroit sauvagement
Comme si une horreur indicible s'était mise à nue
Le temps seulement d' y avoir à nouveau cru.
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Loin en son être intérieur le regard en dedans
Voit un paysage incertains aperçut sur du papier glacé
Des frissons traversent la peau pour déstabiliser
Le voyageur de ses rêves froissés pour un court instant
Le cadre ici-bas s'éloigne nettement des images
Boue et flaques couvrent le sol de terre battue
Où des traces de pneus coupent en deux la vue
D'un côté l'idéal et en face la rage
Le cristal fragile laisse place à la brique
Empilés en désordre les mots font ton style
Alimenté de jour en jour par les lumières de la ville
Elles brillent dans la nuit t'éclairent en un clic
La parole est ton alliée, elle soude le fond de tes pensées
Les multiples parties forment à un moment un tout
L'univers entier pourrait t'envelopper jusqu'au bout
Dans un linceul blanc cousu de fil doré.
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