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Devant les débordements le son resiste en stéréo
Entendre le cris à coeur ouvert au moment de la fonte
Ancrer ces mots dans ses chaines au bout du compte
Pour se rassurer entre enclume et marteau
Les formes vagues prennent appui sur nos esprits hantés
Ile déformée par mes rêves en transit
L'orage apparait dans un ciel de pluie
L'hivers renait dans une fin de vie figée
Enfermé dans des pièces vides à devenir blème
Le pouvoir du non se brise contre les murs de Rome
Aucune note à cette heure traverse les hommes
Encordés par frilosité, par peur de se perdre soi même
Les mains deviennent insuffisantes pour relier les valeurs mises à nue
Les pôles fondent de désarroi dans un concert de dénis
Les boucliers se lèvent et servent de miroir, nous défis
Chacun à son tour se voit et change de statut.
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Les mots disparaissent dans les phrases répétées
Telles les larmes se fondent dans la pluie
Les refrains trop souvent entendus m'ennui
Erodent le sens des choses tant aimées
Toute l'energie disparaît après ces recherches du sacré en cendre
A croire que plus rien ne retiens le flot du temps
Des heures entières à attendre des signes de vies d'antan
Des nuits noires à lire écrire, réfléchir pour pouvoir comprendre
Le chemin le plus interessant à suivre est à prendre
A pendre au-dessus des murs nus des horloges rondes
Mu par l'envie de voir s'écouler les secondes
Comme si l'instant présent devait exister pour passer nous vendre
Passé présent et futur forment la globalité des voix
Ils tournent en continu chacun accrochés dans leur propres liens
Là est bien le sens de l'être, du non être du tout et du rien
Le construit reste subjectif mais nous courbons devant les rois
Faire croire à autre chose revient à se fuir soi même
Dans un collectif qui se cherche sans mot sans cris
En coin de sourire de paraitre au miroir des dénis
Un narcissisme certain fait remonter le barême
Dans les recoins de silence pourtant se fissure l'abandon
Des certitudes d'un monde lisse devant les ventres mous
Rempli d'embonpoint les innocents ignore le trou
Ils le vide et du coup il s'aggrandit pour laisser place au pardon.
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Tu viens toujours dans les moments difficiles
Me dire dans un langage simple « la vie continue »
Pour assurer aux fleurs des printemps aux pétales graciles
Le pollen en pleine saison sur nos champs se rue
Dans un silence de conivences aux formes fragiles
Des signes de reconnaissance traversent l'air électrique
Enfermés dans un dédal ou bien mille
Nos images de vie se rencontrent en un clic
Taire les souffrances et montrer patte blanche
Aux fidèles écorchés attachés sur le sol
Se reflètent des années d'éclats au bruit des balles
Le reveil du corps devient envisageable en un vol
Pour quelques secondes accordées dans un râle
Les troubles s'enfuient à une vitesse folle
A croire que jamais ne viendront les anges
Le vent les retient collés nus sur le sol
Ou bien les a enfermé au milieu de mes songes
Gardons à l'esprit quelques phrases pour y croire
Avec des mots doux éclairés par un phare
Accrochés aux filaments sensibles de l'espoir
Rencontré au hasard sur le quai d'un gare.
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Dans les lieux vides nous cherchons encore
Des traces de vies, des odeurs oubliées
Des phrases ensevelies d'un lointain passé
Parées de douceurs et recouvert d'or
Aux entournures des portes aux peintures craquelées
Se découvre soudain l'image de ton corps
Il hante mes nuits et même me mord
Dans mes chairs fardées par les soucis journaliers
Sourire lumineux dents blanches alignées
Reviennent des mots prononcés à voix basse
Ils soignent mes plaies et égaient ma face
En larmes imaginées sous mes yeux refermés
Dans la peur de les voir disparaître dans un tour de passe passe
Où pour en faire nos liens ancrés là à jamais
Dans ce désir de regard sur des peines effacées
Par envies, par amour ou bien de guerre lasse
La pièce est vide, maintenant plus rien
Boucler ce chapitre et prendre une feuille blanche
Réchauffer le sang et remonter ses manches
Pour déconstruire le mal et faire advenir le bien
Le son de tes rires guide mes derniers mots
Le pouvoir de renaître ravive mon énergie
Bientôt cet endroit sera source de vie
Elle reprend ici bas, j'imagine ta peau
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Songe aux mouvements des sons des mots murmurés
Sous une pluie de bourdonnement digne des abeilles
Où nul ne pointe son regard de facette vermeil
Dépasse l'horizon et tu l'atteinds d'un trait
Les cristaux vibrent au passage des notes
Ils sont appuyés sur des roches géantes
A même prètes à obscurcir la dernière pente
Où tu descends discrètement chaussée de mes bottes
Le soleil luit et forme des rides profondes
Sur les troncs centenaires où cliquettent tes chaînes
Portées en des temps si loins de tes peines
Effacées aujourd'hui par la rencontre de nos ondes
L'air et léger et le refrain classique
Avance lentement dans ce champs universel
Evite les volutes de larmes et de sel
De la terre fertile disparaissent les maux tragiques.
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