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Dégoulinent des vagues de sel sur tes épaules
Àdes années lumières du hasard des flots
Tout se perd au contact liquide de ta peau
Elle se modifie sous le souffle léger d'Eole
Les fleurs poussent entre les stries zébrées des veines
Besoin de sang pour circuler dans un dédale de velour
Encombré par endroit de dentelles croisées aux détours
Pour simplement décorer les lignes de nos gènes
Parcourir un ailleur à la recherche de soie
Pour recouvrir d'étoffe le corps debout sous la pluie
Et regarder dans un miroir là où tout luit
Les courbes traversées par le temps et les joies
Dans un instant seulement gravé dans l'ébène
Ces quelques notes se répètent et s'égarent
A la croisée des chemins pris au hasard
Des parcours de vies sous un angle zen.
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Parcourus de nouvelles plus ou moins connues
Les journaux retracent l'histoire de celui qui l'a vécu
Il s'agit tout au plus d'une forme de peut-être
D'une interprétation faite des doutes où tu pénètres
Peu à peu par les moments le plus souvent vus
Un voile de crêpe blanc recouvre ton échine
Pliée tel le corps noir de la féline
Dans ce monde où nous aimons parler simplement
Les photos limitent le cadre au contour brillant
Poudre aux yeux pour ados en jean
L'image nous renvoi dans notre intérieur
Narcisse s'y noya béa de bon coeur
Il était bien midi quand il vit son ombre
A côté de lui apparu un visage sombre
A tout jamais effacée cette fleur
Le temps d'écri re pour répéter les mots
Tapés sur le clavier en un éclair tantôt
Il traverse les nuages, crée une fêlure
Les pétales légers flottent sur l'eau pure
Du courant de tes pensées sorties du vase clos.
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Stimulations aux pleurs s'en faut
Culmine la détresse de ton fardeau
Espérant une force survenue de l'atmosphère
Aux bornes de mondes contenus dans ma terre
Courtes ficelles tenues par des mains de fer
Serre les barreaux rouillés avec tes serres
Conserve en toi la vue du soleil du soir
Il viendra bientôt éclairer ton grimoire
Dorer les lignes du destin de cheveux longs
Et tourner la page de cette rébellion
Dans un silence collectif de bienséance
Les regards se baissent à la moindre reconnaissance
Taire au milieu des océans de sérénité
La direction à prendre s'est effacée
Sous les pavés les égouts sentent
Une odeur de pensées indifférentes.
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Les pavés sous nos talons résonnent en cadence
Dans des ruelles sales pleines de silence
Une minute encore pour devenir une ombre
Et passer discrètement dans les décombres
Traverser loin des feux la route noire
Remonter à son rythme sur le trottoir
Dans face nous entendons l'histoire d'un soir
Entre les lignes blanches ils croient mieux voir
Les vitres brisées sous l'avalanche de mots hurlés
De l'autre côté de la haine des carreaux cassés
Des miettes, des brides disséminées de souffrance
Jetées là à même le sol de ce quartier en transe
La lucidité se cache derrière les grillages
Pour nous laisser jouer à tour de rôle sage
Enfants de la nuit la peur nous noue le ventre
Les jambes fragiles dès que l'on rentre
Aller tête baissée chez soi, tirer le rideau
Cacher son âme et ces quelques mots
En traits fins gravés son nom sur le mur
Ou sous l'escalier à la craie un coeur pur.
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Des traces sauvages en forme de lettres aimées
Apparaissent découvertes par les vagues
Le sable réappparait après la marée
Caresse les grains fins parsemés de zig zag
Et mon empreinte nait, morceau d'identité
A l'autre extrême de mon cadre de sel
Les oiseaux passent dans ce bleu éternel
Dans un climat serein entre terre et ciel
Elles sont dépliées pour un vol plané les ailes
A la recherche d'un souffle naturel
L'endroit neutre garde les secrets du site
Il porte de chaque côté ses limites
Difficile pour l'homme de les dépasser
Fais dans un premier temps avec sinon tu le quitte
Définitevement écrit, il sera ton passé
L'infini après tout rejoint le néant
Dans le hors champs méconnu des possibles
Couvert pour survivre dans les zones sensibles
Où chercher le centre devient un jeu dément
Je suis ma piste pour rester invisible.
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