• Entre ciel d'éther et terre de feu

     

    Au son de cette bouche absente dont la voix m'a émue
    Entendue dix fois et pourtant pas de visage dessus
    L'ordre des choses laisse choir l'instant
    En une gamme de notes amplifiées par moment

    Pendent en silence souvent les chaires crues
    Tendues auparavant au moment de croiser l'élue
    J'imagine des terres de cendres à feu et à sang
    J'en connais le chemin pour l'avoir vu enfant

    Regard dans un désert sauvage perdu
    Les routes droites aux destinations inconnues
    Se multiplient tout au long du hors champs
    Elles m'amènent à marcher assez longtemps

    Jusqu'à des rivages où germe l'inconscient
    Déchiquetés par endroit sauvagement
    Comme si une horreur indicible s'était mise à nue
    Le temps seulement  d' y avoir à nouveau cru.


  • Commentaires

    1
    Mardi 22 Juillet 2008 à 16:15
    Touchant
    ..et tout de sbtilité ce texte : Poèsie telle qu'on ne peut qu'aimer et chanter
    2
    Jeudi 24 Juillet 2008 à 07:52
    Un passage...
    L'inconscient au porte de la nature ... J'ai eu peu de temps sur les blogs du à mon déménagement, mais j'aime toujours te lire même si je l'avoue c'est plus rare ces jours-ci Bonne journée Fab
    3
    Jeudi 24 Juillet 2008 à 07:52
    Un passage...
    L'inconscient au porte de la nature ... J'ai eu peu de temps sur les blogs du à mon déménagement, mais j'aime toujours te lire même si je l'avoue c'est plus rare ces jours-ci Bonne journée Fab
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