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Prétendre encore pouvoir se relever
Au-dessus d'une masse d'hommes d'antan
Se voir transporter par un contre courant
Les yeux brillant fixés sur l'immensité
Détourner son regard des formes floues
Perméable en son propre intérieur
Laisser couler des larmes sorties du cœur
En un élan venu se lover dans un tout
Le vent d'est frais emporte de la sorte
Mes pensées nues dites les plus fortes
Moi qui craignait déjà de les voir mortes
Comme tes murmures entendus derrière la porte
Finalement aujourd'hui peu importe
De ce voir statue sculptée dans le marbre blanc
Immobile face aux regards curieux des gens
Inconnus dans le flot de ces cohortes.
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Les âmes qui ont peur de mourir ne vivent jamais
Il en est ainsi depuis l'aube de l'éternité
Des corps stériles errent sur des sols pollués
Où plus personne n'ose creuser de peur de s'enliser
Dans ces vases tristes s'enfoncent des fleurs fanées
Après tout qu'importe elles partiront avec la marée
Au rythme des astres s'en vont les eaux usées
Elles emmènent avec elles l'ensemble de nos déchets
A force de nous laver elles finissent par nous ressembler
L'enveloppe de nos corps les à asphyxiée
Notre image ainsi vogue par bribes
Au rythme des courants autrefois survoltés
Effilochées au fil du temps chaque parcelles
De ce qui fut un jour ce Nous
Ce fragmente au rythme de ces vagues
Pour disparaître dans des lames de fond
Seul dans les ténèbres
Aucun son n'est entendu
L'ensemble des images en mémoire est perdu
En surface flotte le regard à vue.
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Je suis les yeux fermés les murs de lierres
La terre se répand tout autour de l'étendue
Où à chaque moments des fous frappent et tuent
Ceux là même dont j'entendis les prières
Avec passion je vois arriver le jour
D'aucun diront qu'il est bien fugitif
Engloutis dès lors dans le sable captif
Pour au mieux réaliser un hymne à l'amour
Au fond de cette coupe où je bois la vie
Peut-être reste t-il un nectar de hasard
Ingrédient clé pour trouver l'être rare
Capable de donner une limite infinie
J'emprunte les chemins de mon humeur
Cadrés de par et d'autre de parois lisses
Aucune aspérité pour grimper je glisse
Et trouve une route inconnue avant l'heure.
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Un caillou blanc dans le ventre
Pour ouvrir en grand l'antre
Entre un désir de sommeil du ciel
Où choient les pensées de fiel
Édulcorées dans l'écart nait d'un rien
Encore une fois pauvre matin
J'allonge le bras droit et trouve
Sous les pierres les enfants de la louve
Immortelle fière assenée de mystère
Les ruines découvertes à nul autre pareil
Laissent passer des rayons de lumière
Pour encore mieux nous satisfaire
J'imagine à temps partiel des anges
Tombés en un éclair sur le berceau
Une nature devenue morte dérange
Les regards bleus déposés sur ma peau.
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Le soleil est le peintre des couleurs
La toile prend vie au rythme de nos humeurs
Des rayons arc-en-ciel parcours nos sens
En variation continu tout au long des fréquences
La main donne à la souris des mouvements aléatoires
L'intensité lumineuse des traits fins nous sépare
Caresse les contrastes élevés de notre cœur
Les silences blancs se remplissent en notre faveur
D'une image auparavant ignorée s'agencent
Des morceaux de photos découpées dansent
Apparaissent derrière les carreaux de belles fleurs
Qu'une fenêtre recréent à la bonne grandeur
Pour limiter le laissé allé recouvert de noir
Garder ses idées pour les prochains soirs
Où quelques parts d'imagination demeurent
Afin d'offrir des nourritures au lecteur.
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