• Le passage du temps défi toute réalité
    L'éclairage déforme une partie non achevé
    Contourner les négociations, faire appel à la loi
    Eviter des erreurs faire de nouveaux choix


    J'écoute consciencieusement tes propos
    Avance dans la nuit vers ce monde clos
    Disperse mes rêves de vie agitée
    Pour fendre en deux les ressorts atrophiés

    Suscite en premier des mimiques acidulées
    Colporte dans les villes les nouvelles idées
    Les enfants te suivent sur cette voie
    Cadre tes propos et produit de la joie


    Ferme les mentalités assiégées
    Par les démons bientôt aux arrêts
    Contourne les vases remplis d'eau
    A toi de donner le ton du tableau.


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  • De rides profondes sillonnent ma face
    Desséchée dans une forme noire fugace
    Voir rejaillir les rayons solaires un jour
    S'aventurer à croisée des chemins d'amour


    Mais le comte à rebours déjà cavale
    Dans l'heure les ténèbres seront totales
    Adieu au sable blond et à tous ces près verts
    Formes et couleurs des hommes bientôt à refaire


    Découvrir en douleur les premiers signes
    Les voire à travers le miroir et rester digne
    Dans ces moments graves instantanés du mal
    Là dans la glace geint le dormeur du val



    Les yeux fermés dans ma tour de verre
    Je tourne mes pensées vers ce lointains enfer
    Chargé de mes peurs je parcours mes frissons
    A côté des chimères cachées tout au fond



    Maintenant déchiré je tourne et je vire
    D'étranges paroles importantes à dire
    Trois mots sucrés sont principales à prononcées
    Dans un face à face longuement imaginé.


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  • A te regarder les yeux à demi clos
    Ta taille élancée et tes formes graciles
    Engendre chez moi un sourire imbécile
    Et me ramène à la phase de mes maux

    Tourne en rond au-dessus de la marre
    Ouvre à nouveau mes vieilles blessures
    Récolte les encres les plus rares
    Pour retrouver mes mots au fur et à mesure

    Entendre sonner minuit, l'heure divine
    Dans une joie innocente scellée par ma mort
    Recouverte de nuages bleu marine
    Je voguerais aisément à bon port

    Même d'ici en murmure j'entends tes prières
    A faible voix tu les a entamées
    Là aveugle, perdu dans la plaine des mers
    Tu coules gracieusement en mer salée.


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  • Dans le domaine de la loi

    Les sentiments deviennent fardeaux

    Une impossible gangrène sur la peau

    Une absence de vers au fil de soi

    <o:p> </o:p>


    Dans l'instant ultime arrivent les trombes d'eau

    Effacer à la limite du désarroi

    Retourner dans cet univers clos

    Où rien ne donne à nouveau foi



    <o:p> </o:p>

    Parfoisil suffit d'un profond regard

    Pour retrouver les lignes de la nuit

    Et tourner ses yeux d'un quart

    Dans un champ d'allégorie.

    <o:p> </o:p>


    A ces propos faire fi

    Ignorer ce que montre le phare

    Accourir vers ce qui luit

    Oublier de prendre gare

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  • Dans les hauts lieux surveillés des grands palaces
    Le brillant et illumine les visages de strass
    Tout se prête ici-bas aux pages glamour
    Les mêmes glacées et froides dans les faubourgs


    Les chiens de Tindalos poussent leur haut râle
    Prêt à déchirer le premier habit sale
    Sortis tout droit des profondeur des enfers
    Ces gardiens retournent les hères d'un revers


    Les stars enrubannées leurs font un léger signe
    Derrière leurs lunettes une lueur maligne
    Un verre de champagne dans une main pale
    Les rumeurs redonnent vie aux femmes fatales


    Des histoires de voyages au bout de la Terre
    Où chacun à quelque chose de mieux à y faire
    Pour redonner vie aux pauvres gueux des bidons
    Ou tout essayer pour avoir de grands frissons

     

    C'est toujours mieux ailleurs quand on sait revenir
    Le plus dur reste chez l'homme de se voir vieillir
    Avancer dans le droit chemin de ses idées
    Savoir se rassurer en des espaces confinés.


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