• Je longe le parois des secrets défenses

    A la recherche d'une nouvelle chance

    Jamais jusque là je n'ai cru être aussi fort

    Dépasser les limites pour atteindre ton corps

     

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    Et puis ne pas crever dans la constance

    Apprivoiser les champs de la confiance

    Soigner de tendres baisers ces remords

    Construis d'éclatantes fondations d'or

     

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    Retrouver les mineraisprécieux de l'enfance

    Faire semblant de scruter ta peau dans l'indifférence

    Se dire désormais à la vie àla mort

    Plus rien ne s'oppose à l'ironie du sort

     

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    Renflouer les espaces de noscarences

    Réaliser des tours en des terresd'errance

    Du jour au lendemain se croire le plus fort

    Arriver des larmes plein les mains à bon port.


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  • J'ai lu toutes les histoires d'Ovide
    Et le feu à l'intérieur me mord.
    Si jamais mon sang deviens livide
    Alors, serais-je le plus fort ?


    Et dans l‘air des déserts du hasard
    J'ai cru pouvoir tout refaire.
    Comme l'indiquer ce vieux routard
    Luttant contre l'effet de serre.


    C'est dans les eaux que tu me regarda
    La tête floue sur mon épaule posée.
    Loin des tourmentes en ce calme plat
    J'entends encore les quatre vérités


    Tonner sur les terres tant convoitées
    Dans un vacarme à en devenir fou
    Je puise dans le volcan rallumé
    L'énergie ultime de mon derniers courroux.


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  • Raisonnent dans des formes humanoïdes
    Les sons venus du monde des morts
    Produit par ces bouches livides
    Elles bougent peu si tu l'aient tord


    Représenter ce phénomène est tout un art
    Je le laisserais volontiers à mes pairs
    Et me contenterait à faire mon quart
    Comme un marin revenu des enfers



    Le feu brûle encore mes deux bras
    Mais il y a peu de chance de me voir pleurer
    Ma personne blindée avance pas à pas
    Je franchirais le Styx à la nage ou à pieds



    Qu'importe la chaleur de cet été
    Surtout à y repenser c'est fou
    De marcher sur ce chemin retrouvé
    Après avoir compter pour des clous.


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  • Tu n'allumes plus la lumière du phare
    Attachée à l'ensemble de tes vices
    Prête à nous jeter, brûler dans le précipice
    J'aimerais pouvoir lire encore dans ton regard


    De ces histoires sans paroles il en faut
    Pour redonner à la rose son épine
    Meurtrir nos chairs et libérer ce fardeau
    Ce balader et retrouver le spleen


    Reprendre à nouveau tes paroles de miel
    Les voire couler en même temps au fond du calice
    Lever en tempo les deux mains vers le ciel
    Et faire sienne ces lignes aux prémisses


    L'instant d'après amplifier nos nouveaux sens
    Ecouter là les battements de nos cœurs
    Délier nos mouvements en lente cadence
    Protéger nos sentiments de nos peurs.

     



    A la mémoire de mon pote M. Kean.


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  • De ces mots que tu chuchotes la nuit
    Emmitouflée ton coussin dans les bras
    Tête baissée front sur la parois
    Dans tes pensées en boucle tu te revis

    Souris aux images de ton mauvais penchant
    Lèvres mordues dans un éclat d'oubli
    Sans te soucier de celui qui fut ton ami
    Derrière les morts je me consume lentement

    Encore des ombres pour les revenants
    Les mêmes que tu as vue survivre en toi
    Evadées de notre cours en l'absence de foi
    Elles respirent là tout naturellement

    Ces mots non prononcés tu les fuis
    Les yeux clos mais tu n'as rien enfreins
    Et pourtant s'ouvre la porte de ton chagrin
    Grave ces lettres pour empêcher l'oubli

    Les larmes sèchent chemin faisant
    C'est l'arrivée d'une nouvelle page
    Un de ces printemps agrémenté de ravage
    De ceux où nous jouions comme des enfants.


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