• Sang mêler les mains



    De ces mots que tu chuchotes la nuit
    Emmitouflée ton coussin dans les bras
    Tête baissée front sur la parois
    Dans tes pensées en boucle tu te revis

    Souris aux images de ton mauvais penchant
    Lèvres mordues dans un éclat d'oubli
    Sans te soucier de celui qui fut ton ami
    Derrière les morts je me consume lentement

    Encore des ombres pour les revenants
    Les mêmes que tu as vue survivre en toi
    Evadées de notre cours en l'absence de foi
    Elles respirent là tout naturellement

    Ces mots non prononcés tu les fuis
    Les yeux clos mais tu n'as rien enfreins
    Et pourtant s'ouvre la porte de ton chagrin
    Grave ces lettres pour empêcher l'oubli

    Les larmes sèchent chemin faisant
    C'est l'arrivée d'une nouvelle page
    Un de ces printemps agrémenté de ravage
    De ceux où nous jouions comme des enfants.


  • Commentaires

    1
    Flo
    Mercredi 11 Octobre 2006 à 12:01
    Nostalgie
    amère de l'enfance, refuge dans les ombres qui dansent, solitude et vide face à l'absence, font de ta nuit un cauchemar en récurrence... Bises :)
    2
    Mercredi 11 Octobre 2006 à 15:50
    revenants
    et nostalgie, peut-on oublier un jour ?
    3
    Mercredi 11 Octobre 2006 à 16:05
    Le temps...
    le temps cicatrise, le temps nostalgie, mais jamais on oublie...
    4
    Jeudi 12 Octobre 2006 à 20:11
    c'est joli Flo...
    et c'est joli dhimwoe...la vie n'est qu'un mot, page après page, le livre se fraye un chemin au travers de nos destinées si fébriles ...
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