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Duel en syllabe
De rides profondes sillonnent ma face
Desséchée dans une forme noire fugace
Voir rejaillir les rayons solaires un jour
S'aventurer à croisée des chemins d'amourMais le comte à rebours déjà cavale
Dans l'heure les ténèbres seront totales
Adieu au sable blond et à tous ces près verts
Formes et couleurs des hommes bientôt à refaireDécouvrir en douleur les premiers signes
Les voire à travers le miroir et rester digne
Dans ces moments graves instantanés du mal
Là dans la glace geint le dormeur du valLes yeux fermés dans ma tour de verre
Je tourne mes pensées vers ce lointains enfer
Chargé de mes peurs je parcours mes frissons
A côté des chimères cachées tout au fondMaintenant déchiré je tourne et je vire
D'étranges paroles importantes à dire
Trois mots sucrés sont principales à prononcées
Dans un face à face longuement imaginé.
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Commentaires
trop
longuement imaginé ne crois-tu pas qu'il se désagrège ? l'attente est belle mais ne doit pas s'éterniser... Encore un de tes textes qui me convient si bien !Les tours de verre
ne sont pas incassables, les paroles importantes à dire finissent toujours par être dites tôt ou tard, il suffit de réussir à être patient... Bisesles mots
se sont formés dans le verre des premiers signes de ta pensée juxtaposée, nous donnons le breuvage de tes rimes imagées et sucrées, belle extase que tes rimes, à nous enchanter encore et toujours comme le plus véritable des amours
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sont les seules blessures de la peau qui font mal seulement lorsqu'on les voient. ;) Pierre