• Le large

    A te regarder les yeux à demi clos
    Ta taille élancée et tes formes graciles
    Engendre chez moi un sourire imbécile
    Et me ramène à la phase de mes maux

    Tourne en rond au-dessus de la marre
    Ouvre à nouveau mes vieilles blessures
    Récolte les encres les plus rares
    Pour retrouver mes mots au fur et à mesure

    Entendre sonner minuit, l'heure divine
    Dans une joie innocente scellée par ma mort
    Recouverte de nuages bleu marine
    Je voguerais aisément à bon port

    Même d'ici en murmure j'entends tes prières
    A faible voix tu les a entamées
    Là aveugle, perdu dans la plaine des mers
    Tu coules gracieusement en mer salée.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Octobre 2006 à 10:46
    en marge...
    des mots ineffables de roses oniriques Plurivoques pensées de gouttes rosées J’élève la poésie au rang d’esthétique suprême En rhizome métaphorique
    2
    Vendredi 20 Octobre 2006 à 10:51
    et un nouveau
    texte à consommer sans modération... Les mots de Bruno disent tout ce que je pense, mais je ne sais pas l'exprimer aussi bien que lui, alors je le remercie de me précéder. Bon week-end Dhimwoe
    3
    Vendredi 20 Octobre 2006 à 12:52
    Vraiment très beau,
    Dhimwoe ! Vogue, vogue, sur les vagues de l'amour, parfois déferlantes, souvent salées. Jusqu'à arrimer à bon port le lien d'un noeud marin.
    4
    Vendredi 20 Octobre 2006 à 14:03
    Les aveugles
    aussi pleurent, perdus dans les plaines de leurs larmes salées, tout comme la mer, et ils coulent avec leur chagrin....... Bises
    5
    Vendredi 20 Octobre 2006 à 22:47
    Engendre
    chez moi un sourire imbécile. Bien à vous.
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