-
Le large
A te regarder les yeux à demi clos
Ta taille élancée et tes formes graciles
Engendre chez moi un sourire imbécile
Et me ramène à la phase de mes mauxTourne en rond au-dessus de la marre
Ouvre à nouveau mes vieilles blessures
Récolte les encres les plus rares
Pour retrouver mes mots au fur et à mesureEntendre sonner minuit, l'heure divine
Dans une joie innocente scellée par ma mort
Recouverte de nuages bleu marine
Je voguerais aisément à bon portMême d'ici en murmure j'entends tes prières
A faible voix tu les a entamées
Là aveugle, perdu dans la plaine des mers
Tu coules gracieusement en mer salée.
-
Commentaires
et un nouveau
texte à consommer sans modération... Les mots de Bruno disent tout ce que je pense, mais je ne sais pas l'exprimer aussi bien que lui, alors je le remercie de me précéder. Bon week-end DhimwoeVraiment très beau,
Dhimwoe ! Vogue, vogue, sur les vagues de l'amour, parfois déferlantes, souvent salées. Jusqu'à arrimer à bon port le lien d'un noeud marin.Les aveugles
aussi pleurent, perdus dans les plaines de leurs larmes salées, tout comme la mer, et ils coulent avec leur chagrin....... Bises
Ajouter un commentaire
des mots ineffables de roses oniriques Plurivoques pensées de gouttes rosées J’élève la poésie au rang d’esthétique suprême En rhizome métaphorique