• Rendre ou créer des histoires écrites entre la fin d'un jour et le début d'une autre nuit. Graver à l'encre noire des signes indéchiffrable pour les étoiles. Des vers et des passages rimés avec ou sans jeu de mots. Des pièces rapportées s'entrechoquent dans la logique de la langue déposée sur le papier.

    Le dos tourné à l'œil électrique, assis sur une chaise. Les yeux rivés à mes pensées j'éloigne les phases de la réalité et construit les  textes. Ils ouvrent les portes de l'imaginaires et participent à ma construction d'un monde inexistant.




    2 commentaires


  • Style décadré et granuleux. Eloignement d'éclat dans l'air du temps soudain. Erosion d'un territoire vue à travers un regard critique. Images vouées à se déployer pour d'autres images, pour des textes, des dernières traces d'un mode en disparition. Eternel à froid sur une époque extraordinairement matérialiste sur un catafalque au goût de cendres. Enfermé sur lui-même ou presque. En deux temps, trois mouvements, le changement s'installe et donne naissance à de nouvelles façons de voir, de fixer, de regarder.

    4 commentaires




  •  

    Retour dans ma cage  Impossible de la fermer à clé les barreaux
    deviennent faux les clés fondent les lueurs hurlent dans les corridors ou
    l'ombre même fuit entre les rancœurs éparses d'un monde sans croyances ni interrogations.
    Un couloir sans porte de vive voix et sans fond ni forme. Laisse moi la note,
    ce n'est pas ta chanson ! Ici parfois les mots s'envolent vers des vaisseaux
    désertés. Ils blessent au passage les oiseaux rares en partance vers des lieux
    colorés.




    2 commentaires
  •  

    Surface d'albâtre et de marbre glacé je saisis l'instant et traverse le Styx. La rivière coule lisse encore un peu de temps et j'atteins
    le fond de sable blanc recouvert.


    Rempli l'ensemble de ta partie pleine de malice J'entrevois l'horizon d'un vrai caprice. Dans peu de temps des secousses sismiques pour engager un parcours sur ce canal étroit et ombrée d'indices. Pour parvenir au cœur de la palette de ton intérieur impalpable et pourtant si souvent là à tourner et piquer parfois à vif les menus champs de la perfection. Là à nouveau tu idéalises ma silhouette. Elle porte mon nom et des signaux d'engagements propices aux changements de forme dans un courant inverse les pensées s'enchaînent. Elles suivent le courant et se déversent au creux des désordres désaxés.

    3 commentaires

  • Deux trois touches sur un masque à raie pour cacher des lueurs d'une forme de réalité. Entre l'enclume et le marteau d'octobre levé. De douces caresses exhibées devant l'innocence de ton regard des jours ensorcelés. Les couloirs de l'aurore dénient mon âme habitée de bruits denses aux bordures calcinées. Un désordre de cordes lointaines pour les cous bien dégagés du droit de hurler. Respire doucement et souffle aux sons des cités. Des traces de danses sur un papier m'amènent à repenser. Les douleurs d'iris éclosent, morts nées.




    1 commentaire