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    Grâce servile et force alliée. L'éruption putride recouvre les lampes orange en plastique de forme kitch. Un impact sur la vitre me laisse imaginer la révolte passée. Arrache une porte et met toi en apnée. L'espace manque d'air, avance et laisse-toi de fer. Tu cours, pas au rouge et fond, dans la bouche grande ouverte. Une à une les gouttes tombent et perforent ton gosier. Les disques tournent en boucle. Dans la nursery, à l'avant, les odeurs stimulent l'heureux venant. Les dents serrées, l'œil aux aguets, lentement la douleur reprend. L'honneur des vols aux vents roule les yeux fermés. Le bruissement des papiers laisse croire à l'existence d'une forme de vie.
    Le rythme s'accélère, le mouvement s'amplifie à très grande vitesse, je m'avance vers le sud de l'enfance. Et là, dans un espace d'intransigeance, la nuit l'ombre douce comme ça claque, comme ça gifle dans la peau, le cœur rayé de ton ongle, sur les yeux.


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  • J'attise les forces et les formes en boucle succédanée d'un laps de temps écoulé. Les rives sèches se répandent aux alentours de tes cils tant convoités pour ce qu'ils cachent. Les curieux se battaient en ligne ou en désordre du plus complet, pour contempler ton regard. Les plaines se recouvrent d'un vide étoilé, saupoudré de haine et d'ignorance. Les feux nettoient nos glaces et envoient en retour l'image rassurante, accompagner d'une phrase en boucle : « tout va bien ». Les histoires plaisent aux enfants. Culte de l'adulte et des marchands, l'incontournable petit être reporte ta propre image de ton enfance tant de fois admirée et aujourd'hui là, à cet instant revu par fragment.



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  • Sublime la ville est là, je l'entends vibrer sous mes pas. Elle ouvre ses portes sur les fils des nombreux néons. La foule avide est comme je l'aime. Je traîne mon désir toujours je vibre entièrement de toute ma chair et ma joie aux angles des immeubles en pierres anciennes, aux signes lumineux aperçus derrière les portes. Cette folle chaleur dans la peau qui s'appelle peut être bonheur tourne en des sens aléatoires imprévus et inconnus, au départ. Partir encore, un matin, une aube fraîche, la tête clair les idées bien attachées.
    Donne-moi un chiffre au hasard, je t'en donnerai le sens plus tard. Des voix perdues traversent les nuages aux visages imaginaires. Le mouvement seul de nos cœurs en sursis se rhabillent debout. Tu aurais toujours l'air d'avoir déjà l'idée de t'en aller alors... Alors, partir encore, le sable, l'océan, l'horizon, le ciel, la grande lumière tragique. Partir, sur le bord d'une mer bleue l'urgence ne se formule pas elle existe dans ma peau.




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    Ecoute la nuit entre les tubes résonnent les notes découpées en combinés mutant. Les trèfles d'heures bleues jettent un incroyable courroux sur des tombes tamisées par les buildings agencés sur un minuscule carré. Là, coule une tranche de vie parsemée de mal être sentimentaux. Le personnage complexé du miroir n'arrive plus à sortir de sa propre profondeur. Une porte s'ouvre sur un réalisme retouché depuis plusieurs descentes en contre plongée. Dans un parcours revisiter hurlent les démons intérieurs illuminés par un éclairage direct.

     


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  • Interversion des rôles de ci de là, sur un nouveau jour ; vu d’une fenêtre ouverte sur la conscience déliée. Les causes cryptent des données serviles à peine effleurées et déjà embrassées. L’heure d’un thème aborde, dans une voie passionnée, sur l’écluse. Je jette mes longues cordes accompagnées de pétales de peurs fanées. La senteur des quatre vents a tourné au vol des amours affinés et chauffés dans un cadre d’abîmes feutrés. Les fleurs de soie renaissent à nouveau pour une origine en partage, à première vue cachée, dans un autre mouvement insolite. Noyé dans des paroles multiples, les as débarquent sans cacher leurs buts.

    Changement du regard pour une auto transformation sur soi-même. L’objet observé mute et se métamorphose au fil des questionnements sans fin, au cœur des profondeurs du sens subjectif.

    Dépose ta lassitude entre les rides, irréversibles, preuve du passage des temps comme de l’évolution d’une sagesse ancestrale.

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