J'attise les forces et les formes en boucle succédanée d'un laps de temps écoulé. Les rives sèches se répandent aux alentours de tes cils tant convoités pour ce qu'ils cachent. Les curieux se battaient en ligne ou en désordre du plus complet, pour contempler ton regard. Les plaines se recouvrent d'un vide étoilé, saupoudré de haine et d'ignorance. Les feux nettoient nos glaces et envoient en retour l'image rassurante, accompagner d'une phrase en boucle : « tout va bien ». Les histoires plaisent aux enfants. Culte de l'adulte et des marchands, l'incontournable petit être reporte ta propre image de ton enfance tant de fois admirée et aujourd'hui là, à cet instant revu par fragment.
Jusqu'ici tout va bien... jusqu'ici tout va bien... se répète celui qui se jette par la fenêtre et voit défiler tous les étages de son immeuble, avant de s'écraser sur le sol... désolée pour ce manque de gaité, je te promets de faire mieux la prochaine fois. En attendant, je t'embrasse.