• Tous ces chemins effacés, ceux pris par erreur ceux pris et jamais rendu. De donner des cailloux à semer les pistes parcourues s’effacent au fur et à mesure de l’avancée vers mon inconnu paradoxal. Des disparitions d’images, des flous et des déchirures parcourent nos visions communes, Oublier est un phénomène naturel de la nature humaine.
    Le pire voudrait disparaître, perdre de son sens pour mieux nous laisser respirer encore un peu de temps. Respire jusqu’à l’arrivée vers une émergence toute neuve sans cette peau ni ces restes d’armure.

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  •  Dans la pénombre l’éclair passe en silence à travers le champs des temps. Allume des torches et appel des convives. Sourds aux paroles franches les amateurs d’enrobages chocolatés palissent à l’écoute de propos sortis sans détours par des mâchoires aux dents blanches glacées. Signe d’un mouvement au cadre cuivré les jets de sable rendent aveugle et procurent des frissons perpétuels.


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    Vol éclos dans les fanges des autres, c’est pas moi c’est les autres, toujours les autres. Et quand j’entends des clichés en boucle sonner à mes oreilles je ferme les yeux et t’écoute. Ta voix remonte à la surface de mes ténèbres et joue des sons légers, tout en volupté rythmés des battements de ton cœur. Et puis de là,  le regard se transforme, étonné mais beaucoup plus grand. Les notes s’envolent à travers la Manche. Une correspondance idéale, sans trop réfléchir, effacer la séparation après quelques chutes. Savoir assumer l’exil, la  déchirure, toute une époque de sa vie entièrement et pleinement responsable. Après ce genre de voyage les faces reviennent différentes et tout reste à reconstruire pour se faire accepter.


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  • Seules dans les ténèbres nous disparaissons éternellement  à la naissance des aubes sans fin illimitées. Je pense à toi tous les jours. Parce qu’écrire est un acte d’amour. Parce que les cris dépassent l’entendement. Les styles s’affrontent et s’anéantissent. L’eau lourde des fonds gèle les corps en souffrance dans un creux de jours souterrain, embusqués dans l’art monstre des temps aujourd’hui disparus de douleurs échangées à deux. Les têtes sortent décorées de soins réels sans pastille, ni liquide, ni fumée. Le langage échangé produit des formes de bien être et d’alchimie encore cachée.

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    Habitude attitude sous les étoiles pour éclairer en cents mille morceaux les cailloux étalés sur les terres noires. L’heureux grès recouvert de dessin de fleurs porte en son antre des huiles. L’accident arrive, je peux le voir dans les ténèbres attachées à la prochaine scène. Par un élan de curiosité les ombres cherchent à connaître les contenus des pliures d’un temps non encore éclairé par des feux liquides. Debout en des bras tueurs de temps et froissé dans une face de héros, tu attends et donne des étoiles sans crier gare, l’air de rien. Le visage camouflé sur une surface murale de pierre les veaux laids beuglent leur dernière rengaine et courent droit vers le néant.


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