•  

    Au comptoir les paroles s’échangent

    Pour donner cours aux histoires

    Les oreilles cachées dérangent

    J’envoi l’image dans le miroir

     

    L’hydre à deux têtes se lance

    Dans mes cheveux passent les feuilles

    Les cordes dessous se balancent

    Les sons coulent au front des écueils

     

    J’anime d’une vie insipide

    Tombée des stocks quelle chance

    J’érige un mur dans un vide

    Et bientôt rempli le lac à danse


    votre commentaire
  •  

    Une façon de voir les choses, histoire d’entendre sa prose. Dans l’ultime facette de son réel en partance pour l’imaginaire hors de propos. Construit sur des formes coupées en mouvement tourner dans une forme de joie d’écrire au moment où j’y pense. Les cris s’étendent sur du vélin de pixel en transhumance. Verbes et sujets bougent et atterrissent là où je les pense. Vas-y lis là fleuri dans les jardins de pollen arrosés de mes pétales de mots en croissance.


    1 commentaire
  •  

    Forêt abrupte en cours de défrichage, les troncs murmurent en des langues indéchiffrables des complaintes nostalgiques destinées à l’étang d’art décorés de formes oblongues gravées de runes secrètes. Les senteurs essentielles donnent un relief extraordinaire à ce décor situé au seuil d’une nouvelle ère. Recouvert d’un dôme invisible les regards et les paroles s’échangent et s’interrogent sur l’avenir d’un futur impalpable et irrémédiable.

     

    Barrage des eaux usées parsemées de pastilles bleues colorées sur les surfaces des vagues petites et sans réelles traces. Personne ne cris. Au moment de partir les mains se replient les bras se resserrent les sons graves altèrent mes muscles éclatés.


    1 commentaire
  •  

    Absences absconses mâter nos phylactères dans les traits noir sinueux d’un nuage de laine. L’organique pulsion des mimétismes acérés troubles l’effort concentrique en des fers rouillés. L’inconscience cataclysmique prend la relève et enterre à nouveau sous les feuilles colorées des hommes venus d’un nul par situé ailleurs. Courbe l’échine et opte pour un transsibérien en ruine. Danse sur tes obstacles et cueille les fleurs dorées. Rejette au fond des prescriptions amer les injonctions parfumées à l’eau de prose. Parsème de doute ta direction et gonfle les formes des carrosses pour en faire des cylindrées en ligne. Au final tu as un battement en crime. Ferme les yeux et atteints des lors la cime.

     


    1 commentaire
  •  

    Rêve perlé d’or et d’argent, un cœur à mi-temps dérobe les amants. Dans un sombre rejet d’orgue et de chants, les chœurs d’antan régissent la demeure. Froide est la pierre, elles entourent la serre. Par le milieu des cités, la formule des sons entoure les corps à pas lents. Déroger aux quatre vérités et surtout perdre le quart d’estime déjà asphyxier pour mieux mener les troupes engagées.


    1 commentaire