• Eclectique de la raison
    Les fausses creusent mes raisons
    Dans un maelstrom de cacophonie
    J'adopte tes modes sur le circuit



    Retrouver dans ce sas une ère pure
    Où tout devient harmonie et sûre
    Dans une rivalité à la rosée si dense
    Que j'en oublie le sens de tes silences



    Attiré là inévitablement comme l'aimant
    Je nais à nouveau, me retrouve enfant
    Toi assise à côté tu entends mes gros mots
    Lâchés morve au nez au son d'un fado

     

    Voilà tes baisers, après l'aube retrouvée si tôt
    Les pleurs lyriques, jérémiades et sanglots
    Enlève-moi mon cœur, mes peurs de ce monde
    Et le nez dans les toiles, offre toi l'âge aux codes.


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  • De celles revenues des contrés étranges
    De celles dont plus personne ne veut
    Dans un tourment assassiné près du Gange
    Ignorées même par les plus beaux yeux


    Les pensées sourdes laissent oublier
    Les peuples soumis dont les ascendants
    Vécurent en rois dans des vallées de peupliers
    Tous les chemins menaient à leurs voiles blancs


    Nul n'osait dans la peur les regarder
    L'émoi en plus nous les rendait plus grands
    Dans ton linceul tu sentais la pluie couler
    Le bleu laissait sa place au rouge sang

     

    L'ignorance n'a pas de place dans ces allées
    Mieux vaut trépasser ou être l'amant
    Car l'unique défaut détruit les paroles confinées
    Dans l'espace inchangé meurent les héros d'antan.


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  • Je recouvre de feuilles mortes les plaies
    Laisse à l'hivers le soin d' ensevelir mon corps
    Dans une forêts silencieuse au couleur d'or
    Où tous les pins bien espacés restent dressés


    La-bas j'entends le vaste chantier
    Des forçats mugissent et se brisent
    Collée au fer voix indécises
    Tu cherches à nouveau un allié


    J'aime entendre le tintement des aiguilles
    Sous mes pas défilent des lieux spacieux
    Qui n'ont rien à enviés à ta ville
    Si tu y étais tu penserais au mieux


    A l'ombre froide du dernier banc
    J'imagine au détour changer la donne
    Des coups liés pour devenir grand
    Et rejoindre le plus fort sur son trône.


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  • Dépasser par le strass et les ombrelles
    Je chois au pied de ta citadelle
    Libre j'entends les tintements des vers
    Remplis d'un breuvage pour ta guerre

     

    L'irrésistible hurlement en rime l'exige
    Encore deux mille ans de haute voltige
    Pour résumer enfin la fameuse histoire
    Où tout vient à sombrer dans le noir

     

    Pourtant l'incomplétude de l'être
    A tous les niveaux semble réapparaître
    Quelle importance d'être jeune et beau
    Quand ici bas tous semble sonner faux

     

    J'écarte toute forme de liberté
    Attaché à l'ombre des oliviers
    J'exhume le poison de ce jour
    Et fuis toute sorte d'amour.


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  • De ceux perdus dans les rangs
    Couleur blessures si surprenant
    A deux encablures scintillant
    Sur les lignes d'un premier roman


    Graphies déliées soulignées en rouge
    Fausses réponses quand tout bouge
    En déliquescence survient l'atout
    Apparut inconsciemment c'est fou


    L'idée émerge tout près de l'ange
    Portée au mieux les lignes changent
    Prête à noter il était une fois sur le cordeau
    L'histoire traduit le triste en beau


    Effleure le vélin en te penchant
    Trace de plumes sur le devant
    Capture l'intrigue mais pas trop tard
    Tant de regards pour s'émouvoir


    L'horizon glacé gèle tes ailes
    A trop vouloir t'éloigner d'elle
    Tu tournes dans l'ombre et puis revient
    Calme puis agité dans un va et vient 



    Sorts de ta bulle il est grand temps
    Délaisse la candeur de ton visage d'enfant
    Ecoute le discours des adulescents
    Tu n'en a plus pour très longtemps.


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