• Passage fendu


    Occulter les épines le long des rives
    Fracturer les os contenus dans les chairs
    Mortelles sans mouvements passives
    Laisse couler sur le flanc un sang clair


    De celui-ci répandu sur la margelle
    Goutte à goutte il longe le dos
    Entre lentement dans le cours d'eau
    Et se dilue dans ton regard d'immortelle


    Les prunelles se remplissent de sable
    Unes à unes les graines dérivent de la dune
    Encore quelques heures pour passer de soleil à lune
    Dans cette phase tragique tu seras affable


    Ecrire là ou s'effacent les vagues
    D'un doigt agile dessins et lettres
    Creusent, sort du virtuel de cet être

    Seul brille les gemmes sur la bague.


  • Commentaires

    1
    Mardi 7 Novembre 2006 à 12:14
    dur
    très dur, mais que c'est bien écrit !
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    2
    Véro
    Mercredi 8 Novembre 2006 à 14:09
    wouaaaa
    La voix s’est perdue, le corps reste immobile, boire au calice des mal aimés
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