• Litanie des filets



    De celle qui ont tout le temps froid
    Dans les limbes où j'inonde de proses mes pas
    Contemple aveuglément les tourments de ces rois
    Croise à ton tour l'ombre d'un combat


    Style effacé dans l'air asphyxié du soir
    Cordeaux pendus là haut sous une pluie de rats
    Cadre brisés encore il faudrait y croire
    Dunes de sables enfermées tout là-bas


    Je relève la tête et vois ce cinéma
    D'un lugubre fastidieux écorché d'un émoi
    J'avale des fruits secs avant d'être las
    Chimères au vestiaire je touche les parois


    J'imagine t'entendre murmurer tout bas
    Les codes savoureux reconnus de nous trois
    Parsemés de rire enflammé par ce cas
    Les histoires font rire et produisent des pourquoi.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Décembre 2006 à 14:12
    a celles qui
    ont toujours froid, car elles ne connaissent pas la chaleur de tes mots...
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Samedi 16 Décembre 2006 à 10:26
    sybillines
    souvent tes paroles, mais si empreintent d'émotion...
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :