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Jusqu'à la dernière
Au soir de ta vie les talons dans l'estomac
Tu rampes au ralenti lentement vers le froid
Ile triste bleue délavé perdue scelerat
Personne d'entre nous ne t'as vu lever le doigt<o:p> </o:p>
Les graines de sables d'or s'écroulent
Dans un laps de temps en temps en crise
Lanterne nue accrochée là pour la foule
Attends-toi à languir dans une légère brise<o:p> </o:p>
Agite le poing serré face au pot blanc
Palabre et crie en attendant les pompiers
Bientôt ma reine va disparaître ton sang
A moins que tu ne l'ai déjà tout avalé<o:p> </o:p>
Chavire donc dans la peur sur le côté
Prends soin de ton portable attends le bip
Tu vois maintenant je suis seul et tout prés
A voir ce que tu as dans les tripes<o:p> </o:p>
Dans des haillons les gueux blottis
Coincent leurs corps et se repentent
D'avoir encore tant d'appétits
Après des secondes de vie effrayantes<o:p> </o:p>
J'en recouds encore de ces peaux
De celles en vie au soleil brûlés
Par manque de douceurs et d'eau
Elles rêvent d'une pluie d'été<o:p> </o:p>
De celles parfumées à la menthe
Nous en buvions ensemble en août
Et repartions aveugles en Alicante
Avaler ensemble toutes les gouttes.
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Commentaires
des textes à reprendre après mon absence, mais c'est toujours un réel plaisir...