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A croire que la douleur enterre toute forme de lévitation
Dans les épîtres où je me noie jusqu'à predre ma direction
Face à un horizon hors d'atteinte en définitive
Je recherche dans mon ombre des formes allusives
Il est parfois plus facile de regarder au loin
Que de se voir entier au moment de faire le point
La simplicité de nos actes donne sens à notre quotidien
Nos gestes construisent l'implicite pour un non pour un rien
Des images pour s'abstenir de blesser ceux qui ont tord
L'Autre disparaît sous les maux de mon corps
Alors maintenant j'évite de changer de thème
Je concentre mes propos autour des je t'aime
Les lettres se suivent et structurent mes idées
Elles restent libres d'accés une fois ici bas déposées
L'avis de chacun m'apporte peut-être l'éveil
Seul le sauront ceux qui un jour s'y essaye
La tournure des évènements nous renvoie parfois la balle
A chacun de la récupérer au mieux hors du carcéral
Dans le crépuscule de l'ennui surgit un pan de réalité
Appui sur le détonateur et compte les hommes à l'arrivée
Les propos reformulés amènent l'échange
Des silences forgeraient la douleur des anges
Autant garder les pieds sur terre loin des fictions
Et laisser libre court à notre imagination.
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Vide affectif aux pieds des notes en pente
La fin s'efface dans un champs de fiction
En anthracite dans l'espace d'Aïon
Caché sous un océan de neige ardente
Là l'une des étoiles brille en son fort intérieur
Dédiée aux racines éminentes de pleurs
Serait venue d'une autre lieu la pluie avant l'heure
Bien connu des sons retrouvés dans le choeur
Muet à la fin pour avoir saigné dans la douleur
Jamais venu ce moment de fausse ou réelle candeur
Adopté par l'ensemble des êtres de la demeure
Couverte par endroits après explosion des odeurs
Tellement connues et cependant vivifiantes
Elles atteignent notre psychisme à la perfection
Le mouvement se poursuit arrivé à l'intersection
De nos parcours de vie où règne l'entente.
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Dégoulinent des vagues de sel sur tes épaules
Àdes années lumières du hasard des flots
Tout se perd au contact liquide de ta peau
Elle se modifie sous le souffle léger d'Eole
Les fleurs poussent entre les stries zébrées des veines
Besoin de sang pour circuler dans un dédale de velour
Encombré par endroit de dentelles croisées aux détours
Pour simplement décorer les lignes de nos gènes
Parcourir un ailleur à la recherche de soie
Pour recouvrir d'étoffe le corps debout sous la pluie
Et regarder dans un miroir là où tout luit
Les courbes traversées par le temps et les joies
Dans un instant seulement gravé dans l'ébène
Ces quelques notes se répètent et s'égarent
A la croisée des chemins pris au hasard
Des parcours de vies sous un angle zen.
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