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Ecrire au fil des siècles en latin
Du monde où naissent chaque jour des lendemains
A ne savoir pourquoi nous croyons pourtant à la fin
De nos désirs de vivre et de sourire main dans la main
A construire les faces cachées de ce chagrin
Nous oublions tout et changeons de teint
Pour une image lacérée un tableau peint
Etre dans un état premier de la bouche au sein
Puisses-tu ce jour dans l'ordre peser ce grain
Apporter du monde des ombres, le plus lointain
Où poussent les splendeurs nées de mon jardin
Je te les offres pures au petit matin
En attendant caché en face pour un rien
Et pourtant imagine, j'aurais bien besoin
D'entendre ton cœur battre près du mien
Pour avancer debout sur un grand chemin.
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Devant l'aquarium j'observe les petits poissons
Ils font des bulles et ensemble tournent en rond
Toutes les paroles relevées tombent à l'eau
Bouche bée tu ignores le vrai du faux
<o:p> </o:p>Le dernier rappel s'entend dans les couloirs
Plus besoin de faire semblant jusqu'au soir
Ni de couvrir sa face de fond de teint
Or, est-ce pour autant que l'histoire prend fin ?
<o:p> </o:p>Je ne le saurais pas avant l'arrêt des bulles
Dans ce bassin où les nageoires ondulent
Ces cylindres creux et si long sont dressés
A produire des vagues de façon déphasée
<o:p> </o:p>J'épingle ces idées légères au ciel
Innove en moi sur un champ partiel
D'oxygène accompagnée d'hydrogène
Dis-moi au fond de toi ce qui te gènes
<o:p> </o:p>Entendre là debout dans un froid inconnu
Les fines gouttes tombées en continu
Parfois le doute émerge des certitudes
Immiscées lentement dans un interlude<o:p> </o:p>
Où rien ne se perd ou tout se transforme
Restons donc entre nous dans les normes
Pour mieux vivre endormis notre quotidien
Et croire naïf en de nouveaux lendemains.
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Sortir d'une atmosphère asphyxiante
La tête hors de l'eau je chante
Les yeux tournés vers ton corps étanche
Une tombe couverte de fleurs blanches
En un dernier instant j'entends ton rire de cristal
C'est fait les mots s'absentent tout c'est terminé
Les feuilles s'envolent en moi en fin d'été
L'étang reflète ces moments agréables
Tous reviennent pleurer d'un air affable
En un dernier instant j'entends ton rire de cristal
Continuons aveugle cette route
Prendre à deux ce chemin coûte que coûte
A bout de souffle à plat ventre
Les paroles viennent du chantre
En un dernier instant j'entends ton rire de cristal
Remarque ces douleurs, le monde dort là
En un dernier instant j'entends ton rire de cristal.
Sans vraiment savoir ce jour au fond pourquoi
Les notes tristes s'élèvent vers des nuages
Remplis d'un sang, entretenu par la rage
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Les pieds sur la corde au-dessus du vide
Le regard droit fixé sur le mont en face
J'avance respiration coupée et à voix basse
Dans un air au goût des plus insipides
Vers l'autre rive bleue, celle-là même
Dont nous avions si souvent parlé
A demi-mots comme si tous savaient
Qu'un jour où l'autre je l'a rejoindrais blême
L'écart des non dits se creuse de bout en bout
Devant confiant j'avance avec du cran
Dans une vision fine en noir et blanc
Concentré vers ce final, théorie du tout
Pousser par le personnage de mon histoire
J'ouvre la voie ébahit par cette rageCelle souvent recherchée avant d'être sage
J'ai dû la dompter pour à nouveau y croire
Un fossé sépare d'eaux nos deux mondes
Issu du tien le mien s'est construit
Personne ne l'aurait cru nous voilà ébahis
De ce caillou de vie dont naissent les ondes.
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Texte perdu d'amour regrettable
Dans un antre au fond insondable
Dansent des formes au cœur arraché
Depuis longtemps les minutes ce sont arrêtées
J'écoute en silence les mots se croiser
Les étincelles illuminent les chemins des damnés
Les fumées au loin me font signe
Les choses à cette heure s'enveniment
Devrais-je à nouveau repartir dans la tour ?
Le compte à commencé à rebours
Les regards remplacent les paroles
Et le gris persiste entre les gouttes d'eau
Extrait de mon âme sur le sol
Apprends-moi cette fois un nouveau rôle
A chaque fois tu viens entre le sable et la vague
Enfoncer de ta main la lame de cette dague.
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