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Sur la fin
Fatiguer, je regarde passer l'amour
Comme d'autres regardent passer leur vie
Aucune importance mon cœur si je fuis
Les douleurs servent de compte à reboursMort à la vie, le train train amène l'ennui
Plus rien à faire dès l'aurore ce jour
Lentement les flammes me brûlent dans ce four
Déjà calciné, chaires brûlées mon corps gîtAttends patiemment au chaud ce sera court
Chaque morceau d'émoi dans les braises rugit
Le dernier à tes yeux sera ma bravoure
Elle retombera vite où tu l'as cueillieUn silence souligné sans nuits et sans jours
Pas la moindre trace n'efface le bruit
De toute une vie transit je reste sourd
Mon sang pollué coule bientôt en pluie.
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Commentaires
un doux murmure, celui de l'amour...