• Sur la fin


    Fatiguer, je regarde passer l'amour
    Comme d'autres regardent passer leur vie
    Aucune importance mon cœur si je fuis
    Les douleurs servent de compte à rebours


    Mort à la vie, le train train amène l'ennui
    Plus rien à faire dès l'aurore ce jour
    Lentement les flammes me brûlent dans ce four
    Déjà calciné, chaires brûlées mon corps gît


    Attends patiemment au chaud ce sera court
    Chaque morceau d'émoi dans les braises rugit
    Le dernier à tes yeux sera ma bravoure
    Elle retombera vite où tu l'as cueillie


    Un silence souligné sans nuits et sans jours
    Pas la moindre trace n'efface le bruit
    De toute une vie transit je reste sourd
    Mon sang pollué coule bientôt en pluie.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 1er Novembre 2006 à 20:42
    dans le silence
    un doux murmure, celui de l'amour...
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