Les baisers sucrés de l'impromptu
Sur les chairs sonnent une fois déchu
A la mort annoncée des bals perdus
Au moment sacré ou je me suis tu
Les lumières rougeoyantes s'éteignent
Dans une ambiance ou nulle teigne
Vient détruire les regards ambiants
Chacun le sais mais fait semblant
Les rires maintenant s'éloignent
L'émoi me gagne surtout ceux d'été
Ou tu as vu mon silence inquiet
Et ma tête tombée te poigne
Les pas s'arrêtent sentier de boue
L'empreinte désossée de tes mots
Poursuit son avancée en radeau
Dans mes songes d'écartelé je renoue
Entre le désir et le frustré de charme
L'écart se creuse, forme des sillons
De bois sculpé en forme d'âme
Blanche servie dans une coupe au bord rond
L'eau limpide sculpte les hurlements
Ceux là mêmes sortis au dernier moment
Tu aurais voulut à ton tour dire comment
Pourtant en pleurs plus rien tu n'entends
L'acier coule dans ta bouche lentement
Rempli le moule, tout ton dedans
Si beau et gracieux vu depuis mon banc
Ce qui m'est chair devient sang
A croire tes histoires de vies
Le monde tourne à l'envers, je fuis
Raisonne mon être à en devenir groggy
Les chocs façonnent parfois la nuit.