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La lucarne du temps sapé
Dessous les manteaux luisent les catastrophes
De celles que tu caches en attendant mes mots
Ouvre-moi la cage avant que je ne t'apostrophe
Et recouvre de fiel les écrits, les orauxMes nuits portent en elles ces instants lugubres
Où tu frappes à ma porte tout en grelottant
Où tu tournes en déroute sur des pics insalubres
Sans savoir pourquoi tu vis et ris en jouantLes boucles de tes cheveux tombent sur mes épaules
Dans des flocons de désirs parsemés d'évasion
Elles laissent naitre l'univers des secondes les plus folles
Quand les aiguilles à l'envers favorisent l'éclosionDe tous ces songes à vivre sans s'en rendre compte
Le tonnerre et la pluie livrent leurs ennuis
Renouvellent nos fruits et retrouvent notre alchimie
Pour en plein hivers réamorcer la pompeReferme donc les boutons de ton étoffe
Laisse lentement murir tes maux
Attache mes cordes que j'ai la voix off
Et déchire en silence les fils de ma peau.
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Commentaires
toujours ma première
émotion en venant chez toi, est la beauté de tes photos, puis vient le poème dans lequel je me noie litteralement ...encore un texte qui me touche là au fond de l'âme...4BrunoSamedi 23 Décembre 2006 à 18:58une
pensée pour toi, pour te souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année...au plaisir de te lire...biseSous nos vêtements
se cache les peurs d'enfants, derrière nos habits règne la mélancolie, douceur amère de la panoplie, mélodie changeante de notre ennui, terrible nuit de celle qui attend les mots, cachée sous son grand manteau, de faiblesses et d'envoûtements......
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Dhimwoe, bonnes fêtes de fin d'année, je reviendrai lire tes superbes mots l'année prochaine.