Esprit malin d'où que tu viennes en mes sens
Exulte chaque partie de ma folie, de mon venin
Mesure le tout dans un dernier soubresaut demain
J'entrouvre en mémoire les ruisseaux de ma détresse
Encerclée par les fils distendue de mes caresses
S'avancent toujours les mêmes ça me rassure
Qui pourra donc dans ce désastre un jour les voir
Sera pour un moment le coupeur des flots de ma mémoire
De l'article au fond caché aux battements téméraires
En force de cercueil pour les instants funéraires
Vivant dedans jusqu'aux derniers moments
Luisent en dehors, les lumières doutent
Aiguise ta langue pour notre route
Et exprime dans une rafale les derniers maux
Qui font de toi dans cet habit le porteur de la faux.
bon we à toi