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Interlude in éludé
L'ongle crisse sur la surface de verre
Tes pas tremblant glissent sur les parois
Des corps obscurs et cassés s'enlacent
Ils titubent dans une infime poussière
De dernière volonté en désarroiJ'arrondi les angles à coup de cœur brisé
Et défénestre par le hublot nos serpents agités
L'huile sur l'océan de soleil brûle à volonté
En toute confiance reçoit ma douleur les bras levéSouvent frappé et puis dénié dans l'ironie
J'incruste mes maux à coup de fer à souder
A destination des foules manipulées, assoupies
Filme là en gros plan pour les zombies alités
Ils sauront probablement te médaillerGerme aux couleurs d'écrans noir
L'asphalte laisse tranquillement mes roues glissées
La lumière s'est évaporée en désespoir
Juste ce qu'il faut pour suivre les lignes entrelacées
Les zigzags se suivent et se ressemblentL'écoute des échos renvoie un sang blanc
Asphyxié par sa propre peur d'enfant
L'averse à laisser les roulements rouillés
L'instantanée à passée et nous a dévoiléPar hasard les jours nous ont regardés faner
Une neige fine recouvre l'ensemble de notre pensée
Découverte le long de la brèche en dédale
Laisse les cordes des violons vibrer
Elles m'apportent une sphère d'envol inégal.
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Commentaires
3BrunoMardi 16 Janvier 2007 à 13:48en
corps obscur je m'envole sous le violon pour écouter l'echo de tes mots qui me raisonnent superbe texte amitiésuperbe
je me retrouve toujours dans tes mots...c'est quand même dingue je trouve...bise et bonne soirée
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qui t'ont regardé faner n'ont en rien entamé ton talent... Bonne journée Dhimwoe