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Hais nous !
Les âmes qui ont peur de mourir ne vivent jamais
Il en est ainsi depuis l'aube de l'éternité
Des corps stériles errent sur des sols pollués
Où plus personne n'ose creuser de peur de s'enliser
Dans ces vases tristes s'enfoncent des fleurs fanées
Après tout qu'importe elles partiront avec la marée
Au rythme des astres s'en vont les eaux usées
Elles emmènent avec elles l'ensemble de nos déchets
A force de nous laver elles finissent par nous ressembler
L'enveloppe de nos corps les à asphyxiée
Notre image ainsi vogue par bribes
Au rythme des courants autrefois survoltés
Effilochées au fil du temps chaque parcelles
De ce qui fut un jour ce Nous
Ce fragmente au rythme de ces vagues
Pour disparaître dans des lames de fond
Seul dans les ténèbres
Aucun son n'est entendu
L'ensemble des images en mémoire est perdu
En surface flotte le regard à vue.
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