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Goutte
A la température des azéotropiques, il y a moi
A dévisager au coin d'un angle cet air défait
Sous les coups répétés de rayons sculptés
En long et en large par des rides où tu boisEnracinée par les terres liquides sous un chêne
Plantée là immobile depuis des centaines d'années
A nous regarder corps liés au sol craquelé
Dans un élan d'attraction lunaire je freineLes sueurs profondes parcours la peau
Encore un effort des marées pour toucher le sol
Dans l'arbre de fleurs fanées se cache un esprit d Eole
Desséché à défaut de cours d'eauMis au banc aride de l'éternelle absence
De la voûte étoilée j'entends les derniers nuages
Vrombir en un espace hors de mes illusions en marge
Cramponnée à ma branche et ancré au silence.
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Commentaires
Bonjour Dhimwoe,
Comme un brouillard de gouttelettes dont les gouttes laissent un goût de nuage. Ce texte en a hérité d'une texture cotonneuse...
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rosées interpelle mon inconscient dans tes mots ancrés sur une feuille ou ta plume tournoie