• Goutte

     

    A la température des azéotropiques, il y a moi
    A dévisager au coin d'un angle cet air défait
    Sous les coups répétés de rayons sculptés
    En long et en large par des rides où tu bois

     

    Enracinée par les terres liquides sous un chêne
    Plantée là immobile depuis des centaines d'années
    A nous regarder corps liés au sol craquelé
    Dans un élan d'attraction lunaire je freine

     

    Les sueurs profondes parcours la peau
    Encore un effort des marées pour toucher le sol
    Dans l'arbre de fleurs fanées se cache un esprit d‘ Eole
    Desséché à défaut de cours d'eau

     

    Mis au banc aride de l'éternelle absence
    De la voûte étoilée j'entends les derniers nuages
    Vrombir en un espace hors de mes illusions en marge
    Cramponnée à ma branche et ancré au silence.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 29 Juin 2007 à 10:20
    Gouttes
    rosées interpelle mon inconscient dans tes mots ancrés sur une feuille ou ta plume tournoie
    2
    Vendredi 29 Juin 2007 à 11:08
    Bonjour Dhimwoe,
    Comme un brouillard de gouttelettes dont les gouttes laissent un goût de nuage. Ce texte en a hérité d'une texture cotonneuse...
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