• Au fil du temps

     

    Je suis les yeux fermés les murs de lierres

    La terre se répand tout autour de l'étendue

    Où à chaque moments des fous frappent et tuent

    Ceux là même dont j'entendis les prières


    Avec passion je vois arriver le jour

    D'aucun diront qu'il est bien fugitif

    Engloutis dès lors dans le sable captif

    Pour au mieux réaliser un hymne à l'amour


    Au fond de cette coupe où je bois la vie

    Peut-être reste t-il un nectar de hasard

    Ingrédient clé pour trouver l'être rare

    Capable de donner une limite infinie


    J'emprunte les chemins de mon humeur

    Cadrés de par et d'autre de parois lisses

    Aucune aspérité pour grimper je glisse

    Et trouve une route inconnue avant l'heure.

     


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