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Article dégriffé
A la fin de la journée devient flou et s'efface
Laisse passer une flamme comme source de lumière
Sa chaleur fait fondre ma voix et réchauffe mes artères
Aller vers le sud suivre l'écho d'un râle
Le visage disparaît dans le langage oral
Comme si ces sons profonds parfois nous dépassaient
Dans un concert de phonèmes par hasard prononcées
L'ordre des lettres avance pour mieux tenir tête
Il pense dur comme fer pourfendre la bête
Enchaîner des vers et des voyelles rondes
Ecrites à la main au fond d'une tombe
Des grains de sables fins m'enlisent dans mon sommeil
Décidément tous ces signes empêche mon réveil
A croire que mon état gomme mes dernières phrases
Déposées sur un cahier de carreaux brisés à la base
Autour de mes pages les gens gardent un air circonspect
Oublis de réagir en milieu de journée
Comme si ces courbures broyées entre les lignes
D'encre étendue là pour donner sens aux signes
Un voile recouvrirait mes yeux resterait immobile
Des mots allègeraient une vie tenue par un fil
Redonneraient sens à un ensemble de certitudes
Parfois déformées dans un champs de solitude.
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