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Elles avancent à pas lent le long du passage
Ouvert tel un caveau en cette nuit de pleine lune
La fraicheur t'étreins loin des monts près des dunes
Les sons même les plus faibles traversent l'obscurité qu'on partageDe ta fenêtre tu nies ce ciel au triste décor
Les yeux fermés en douceur tu caresses tes rêves
Leur donne des formes des couleurs aperçus sur la grève
Pour réchauffer en ce lieux les restes de ton corpsIl est là prostré n'en déplaise à l'aimé
Fut-il au désarroi plus rien ne le touche
Ni ne le berce aux chants venus de ta bouche
Couple aux allures de statue de pierre séparéDans deux mondes dès lors chacun va évoluer
Affronter les regards sourds lourds de silence
Déchirer les lettres où s'ancrent des mots intenses
Prononcés en ton absence pour mieux demain pleurer.
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