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Tant pis pour le fil blanc
Coupé trop court en ce mois d'été
Où tout peut-être dans le vent
Et rien ne ressort de mes plaies
Ignorer les linceuls transit en errance
Découper les phrases et regarder les mots
Pour mieux appréhender ta peau
Et jouer dans les herbes au non sens
Les plaines s'étendent à perte de vue
Je m'interroge tête baissée sur la fin
De ces milliers de tiges de ces brins
Parcourus il est vrai du rayon inconnu
De celui souvent tut et mainte fois ignoré
Pour un peu à ton tour tu l'imagines en sépia
Sur une photo où l'empreinte de tes doigts
Donne à cette heure un relief à une fine raie.
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Comme le ventre froid enténébré de la mer
Sereinement j'éclate en boucle sur la grêve
De granit gris recouverte d'algues, de rêves
Et de coquilllages où dormaient de minuscules crabes naguère
Les flots lents languissent en l'attente de mouvements
De flores vertes salées entourées de grains de sables blond
Où brillent parfois quelques quartz isolées ronds
Des dessins se forment le long des bancs
Un chemin ancestral aujourd'hui recouvert d'eau
Menait autrefois à la fameuse île au nom inconnu
Les broussailles recouvrent ses abords, maintes fois peints et vus
De récifs où claquent des vagues au gré des courants loin des coraux
La peau brunie par tous les soleils gorgés de vie
Du matin jusqu'au soir laisse voir en des traits profonds
L'histoire de ce passage rarement ouvert vers l'horizon
Où les yeux s'évadent vers le hors limite, l'infini.
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