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    Crânes décharnés s'il le faut prenez moi mort
    Attaché de la tête au pied conscient de mon sort
    Et revenez tout de suite armé de votre rage
    Elle représentera dans l'antre l'or de ce partage
    <o:p> </o:p>

    Ensommeillé à moitié recouvert de haillons
    Porté par les damnés randonneurs de l'Oblivion
    Sous ces chênes les chemins amènent jusqu'aux portes
    Recherchés pendant une éternité par des cohortes
    <o:p> </o:p>

    D'homme en sang souvent maudits
    Convoités par des requins blancs au regard de pluie
    Où la tempête continue jusqu'à l'infini
    Parce qu'un jour tu leur a appris
    <o:p> </o:p>

    Que vivre était mieux une fois soumis
    Enterre discrètement l'espoir et l'envie
    L'arrêt de la parole te propulse en un néant
    Vide de faits, d'espace et de temps.

     


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    Vite animé au moment de donner le change

    Au carrefour profané de nos vies insolites

    Où tout se joue entre débutant et élite

    Vitaminé après quelques verres de jus d'oranges

     

    Bu les oreilles grandes ouvertes d'un trait

    Cousu du fil de soi rompu dans l'embarras

    Noué au cœur des ondes entendu tout là-bas

    La bouche s'approche prête à susurrer dans les plaies

     

    Gorge claire nouée au moment de l'entendre

    Parler frais au palais dans le sens horaire

    Pour encore un peu entendre chacun braire

    Dans une vibration de l'air saupoudrée de cendres

     

    L'haleine lourde recouvre les moutons

    Alors qu'au loin les dents prennent la neige

    Leurs sommets se revêtent, puis se désagrège

    Hurler dans ce labyrinthe vide à quoi bon ?

     

    Les masques souris violemment dans ce gris

    Même dans le brouillard le chemin se construit

    Le pavé, le décor et après la pluie

    Pousse de nouvelles fleurs et revient la vie.


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    Rassurer les foules au bruit d'un battement
    En attendre des instants d'existence réelle intense
    Pour une fois au moins pouvoir tendre ces ailes en sang
    Passer le stade de l'espoir, vivre en transe

    Respire tout au fond de toi tord le stress
    L'image renvoyée mérite d'être reçue
    Le sérum circule à une nouvelle vitesse
    S'accélère les lumières et lui se réveille nue

    Trouver un arc en ciel en haut des dunes
    Accordées à un moment tourné vers un mieux
    Puisse le ciel se décorer de Lunes
    Pour éclairer l'ensemble de nos yeux

    Flèches lancées sur une cible ou bien mille
    Garder et tirer le meilleur du vivre
    Fragile, les deux mains lâchées sur le fil
    Tisser toute une vie passée sous le givre.


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  • A travers le fond des marches de fer
    Recouvertes d'infimes flocons de neige
    Tranquillement les yeux fixés sur l'imaginaire
    Au delà des villes construites dans nos rêves
     

    Je lis à voix basse les dernières phrases
    Peuple de nuit de l'humanité entière
    Réparti, nu sur l'ensemble des cases
    Fantastique et pourtant de la même manière
     

    Des masques de visages transformés par nos pères
    Au regard bleu candide rempli d'innocence
    Des plaines de verdures traversent l'univers
    Et s'interrogent sur votre relative absence

     

    L'amour nait dans les larmes vides de toutes traces
    Sujette à ride et à usure lente, irréversible
    De sentiments au tourment des caprices de l'autre face
    Cachent les cauchemars les plus horribles.


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