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Veine croyance
J'en ai tant vu partir au vent
Le dos courbé la face cachée
La tête baissée à vingts ans
A quoi bon d'un ton las ils répétaientPlus rien ne vaut la peine pensaient-ils résignés
Dans leur voiture grise achetée à crédit l'an dernier
Vitres baissées en roulant l'odeur des pins rentrait
Alors que l'aube d'un été à peine se levaitLa nature les avait disaient-ils compris
Tout il fallait faire pour les anciens
Construire leur monde que nénni
Reproduire les actes répétés pour satisfaire leur bienDans ce cadre doré leur loi s'anoblit
Les années déferlent depuis la reptation
Des idées toutes faites aux heures de manipulation
Pour nourrir leurs aïeux au pied du lit.
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