• Un dernier appel


    Un quartier dévasté après les bombardements
    S'y frayent en se froid juste au creux des pierres
    Des petits lézards sortis de derrière
    A l'arrivée du soleil pour profiter du moment

    Des fissures remontent jusqu'à la fenêtre
    Les vitres ont explosées en pleine nuit
    Jusqu'à maintenant personne ne s'en soucis
    Le regard des hommes n'est plus là peut-être

    Dans cette espace de silence j'entends battre ton coeur
    A tous les étages des immeubles ce tambour résonne
    Au fond de mes oreilles à un rythme monotone
    Les sons se sont arrêtés j'écoute en mon intérieur

    Ce rythme régulier pour calmement me bercer
    Au détour d'un couloir du sang recouvre les dalles
    Vais-je enfin te retrouver le corps criblé de balles
    J'avance en écoutant ton portable sonner.


  • Commentaires

    1
    Samedi 2 Août 2008 à 15:38
    Ecriture
    et parôles tranchantes, denses
    2
    Jeudi 7 Août 2008 à 23:09
    J'aime
    Je suis touchée... déroutant et poignant ! Je découvre aussi ton blog, quelles archives !!! Je ne monte pas moi-même mes images, non. Mais bravo pour les tiennes. Sourires
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