Un quartier dévasté après les bombardements
S'y frayent en se froid juste au creux des pierres
Des petits lézards sortis de derrière
A l'arrivée du soleil pour profiter du moment
Des fissures remontent jusqu'à la fenêtre
Les vitres ont explosées en pleine nuit
Jusqu'à maintenant personne ne s'en soucis
Le regard des hommes n'est plus là peut-être
Dans cette espace de silence j'entends battre ton coeur
A tous les étages des immeubles ce tambour résonne
Au fond de mes oreilles à un rythme monotone
Les sons se sont arrêtés j'écoute en mon intérieur
Ce rythme régulier pour calmement me bercer
Au détour d'un couloir du sang recouvre les dalles
Vais-je enfin te retrouver le corps criblé de balles
J'avance en écoutant ton portable sonner.
et parôles tranchantes, denses