Pluie triste et larmes en un regard s'en vont
Peau blanche recouverte de poudre de riz
Sous les chauds projecteurs règne l'illusion
Tes pleurs apportent à n'importe quel été du gris
Je crois voir en tes yeux des perles luire
Et pourtant pendant de long silence j'y ai vu
Des images des couleurs et même des sons bruire
Ces fins filets d'eaux salés m'ont plus qu'émus
Nos vies s'emplissent de fragments de souvenirs
Impossible à classer et même innommables
D'importance relative ils demeurent dans la mire
Dans notre mémoire vive et inaltérable
J'ai vécu dans ces passages d'histoires pendant si longtemps
Qu'il semblent désormais faire parti de moi
Le seul moyens de m'acquitter de ces pans
De ma dette envers eux est de l'ai écrire chaque fois.
qui est bien dit : Poésie dense, en toute simplicité.. belle.