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Des puits d'âmes parsèment nos déserts
Arrosés de nos larmes, tristesse d'hier
Fruits de nos rêves nourris d'espoir
Que nous avons construit ensemble un soirL'air rempli nos poumons de sa fraîcheur
Et en même temps pousse les nuages en chœur
Le ciel après tout pourrait nous tomber dessus
Sous forme de pluie de rochers blancs écrusLes amours morts restent derrière la porte de fer
Les autres fondent au soleil des enfers
Craque une allumette pour voir ta face blême
Explore à fond ceux que tu aimesLe vent souffle en direction de nos songes
Circule à travers tout ce qui nous ronge
Au bord du néant chacun se trouve nu
Pour un peu encore retrouver l'inconnu.
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Des pensées en continu traversées par ton regard
Des jours entiers sur une scène prise au hasard
Viennent des images où tu te plait à passer
Crève l'écran de mes songes asphyxiésEsprit brûlant fait d'une matière glacée
Où se reflète en or les milles facettes
De nos vies composés de phases muettes
Et un instant pourtant suffit à effacerPour à nouveau retourner dans un pli
Pour freiner ta part d'inconnu qui m'emplit
Désorienté par ces sentiments sortis de l'oubliLa logique construit les barreaux de ma cage
Envolée elle laisse place à l'envie d'un rivage
Et explorer ces terres d'antan laissées pour mortes
Parce qu'inconsciemment détenue derrière ta portesSe défendre de quoi d'autre que de ce Moi
Celui là même qui parfois cri aux abois
Enfermé dans une cellule des plus grises
Où parfois la nuit mes rêves m'enlisentPour peu s'il le faut je m'en irait
Sur des chemins vierges de mes traces
Pour construire une par de soi avec toi
Qu'il en reste un peu avant que je ne m'efface.
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Autour de nous sombre l'esprit des matins
Horrible paraît la vie au milieu des terres de cauchemars
Taire en aveugle, enfermés gueux dans cette tour d'Arain
La fin des mots engendre le tout début des regardsDerrières ces derniers murmures s'écoulent de merveilleux moments
D'en être exclue je me regarde à l'aube d'un nouveau jour
Jamais réveillé si prêt d'un drame d'antan
A mes côtés gisent en pièce des astres d'amoursIgnorer leur sérieux où vogue ton secret chemin
Sous le ciel roulent en frisson les battements de tambours
Source de ta blancheur honnis par ton chagrin
Enveloppé de pétales de lys pour montrer ta bravoureCelle-là même qui fit de toi un ange au linceul blanc
Toujours en partance sur le quai d'une gare
Tête tournée vers cette horizon dément
Prête à suivre des caresses au hasard.
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De la même couleur que l'aigue marine
Cette lumière brille sur sa poitrine
Un coup du sort venu d'un autre âge
Traverse nos faibles chairs en esclavageNeige fondue par delà les plus hauts monts
Demeures entourés de pierres pour l'oraison
Là vivent parfois des sortes d'hommes
Plus rien d'anodin dans leur cœur résonneUne fois certaines routes traversées
L'air si pur après avoir tant manquée
Fini par perdre toute sa valeur passée
Les sons se dispersent et les laissent muetsLa force ancrée dans leur intérieur
Ne laisse plus apparaître aucun leurre
Laissez passer les images des anciens pays
Où l'on croyait pourtant amener la vie.
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