-
Las, sous les pins verts il revit
Loin des cages tristes où il tournait en rond
Asphyxié jour et nuit par ces regards alanguit
Il profite de ces senteurs célestes à l'AragonCar non loin du jardin de roses et de résédas
Il appel des anges en blanc dont-il aime le parfum
Proche de celui plus discret de ce petit chat angora
Douillettement endormi dans ce val tel un défuntAu creux de l'antre tiède de ce vieux lion
A jamais rassasié par cette vie en plein air
Même si chaque jour avance par horion
Ses habitants oublis ce qui pu lui plaireIl est dès lors trop tard pour les regrets
La vie avance à tâton vers le crépuscule
Chaque jours une renaissance vers les mets
Pour se nourrir ailleurs sans quitter sa bulleA chaque jour qui passe sa délivrance
Pour garder trace de leur fragrance
Au fond de la gorge ce goût d'errance
Propre à partager ici-bas notre innocence.
votre commentaire -
La plaine lune étale sur le mur
Des étoiles qui dansent entre les mots
Là scintille un éclat de lumière en haut
Éclairage subaquatique qui n'a rien de sûreIl transperce ceux de noir vêtu
Et entre les mots tagués sur ces pierres
Donne du relief aux chants des prières
Celle-là même que tu murmurais nueAu seuil des rêves décorés de tes rires
Éteint en ce jour parsemé de mots blancs
A nouveau décoré de ce regard d'enfant
Affiché à la fenêtre d'où j'entends les tirsTaire les frontières du réel invisible
Où s'arment les saints venus des églises
Pour révéler dans les plaines grises
Des paroles tristes devenues terribles.
votre commentaire -
Existant dans un ailleurs ou parfois soleils
Viennent baigner de leurs rayons mes ailes
Pour chauffer ce corps à nul autre pareil
Où glissent des larmes d'eau au goût de celleDans un goutte à goutte régulier tombent en zig zag
Les perles de cette petite pluie recouvrant
Nos mots doux tracés en grand près des vagues
Murmurent entre cailloux et coquillages blancL'horizon à l'air tellement loin maintenant
Même en bateau il faudrait plus d'une nuit
Toutes voiles dehors traverser ton océan
Où nagent des images de nous sans bruitCelles-là même au pied des dunes nous séparent
Il suffirait pourtant d'un arc-en-ciel
Pour franchir ce sable fin de nos désirs
Représentés dans nos pensées essentielles.
votre commentaire -
Lorsque l'aurore point et luit écoute ta conscience
Elle a encore tant de chose à te dire
Par qu'elle chemin renaître et construire
Tous ces pans de ce toi si dur à retrouverPour en somme au bon moment conserver
La parure des mots dévoilés au présent
Venu du plus profond de ton âme d'enfant
Jusqu'à ce qu'ils atteignent l'autre aiméSonge à ce palais léger blanc
Où pour toujours tu es endormie
Dans un linceul blanc garnit
De jades, émeraude et diamantsMasqué par une foule dès le levé
Au quotidien c'est sûre elle tourne et vire
Dans ces jardins où se perdent tes rires
Au pied de cet arbre notre serment est scellé.
votre commentaire -
Brillantes si longtemps dans les ténèbres
Vous fûtes éteintes lorsque monta du ciel
Ce rouge cercle de feu céleste funèbre
Pourtant vous m'apparaissiez si bellesDonnez naissance à un nouveau jour de labeur
Éclairé sous plusieurs facettes tout feu tout flamme
Pour donner vie très lentement à ces fleurs
Dont les pétales fragiles au vent s'envolaient noble DameParsemer les terres jusqu'à l'horizon mouvant
Perdu dans ce désert de sable carmin
Où même le temps ce perd sans raisonnement
L'unité s'effondre face à tous ces matinsPourtant de fins évènements se répètent
Arrivent lentement les changements d'été
Ils révèlent en parti ce que vous faites
Des fées demeurent pour les enchanter.
votre commentaire